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Re: Edita Gruberova

Posté : 29 avr. 2018, 23:00
par micaela
PlacidoCarrerotti a écrit :
29 avr. 2018, 12:49
HELENE ADAM a écrit :
29 avr. 2018, 10:27
C'est la mise en scène de Loy : ils ont (...) des culottes courtes à l'acte 1 puis des pantalons etc... pour représenter le temps qui passe...
Ce type est un génie.
Tu oublies le "Borgia" sur le mur, qui devient "Orgia", une fois le B décollé du mur (ou parce qu'il ne s'allume pas).
A part Lucrezia et ses robes, tout le monde (ou presque) est habillé pareil. Je dois dire qu'ayant plus écouté que regardé (NB vu à la télé), je n'ai pas capté la symbolique des culottes courtes et des pantalons.

Re: Edita Gruberova

Posté : 30 avr. 2018, 08:01
par Loïs
micaela a écrit :
29 avr. 2018, 23:00
Tu oublies le "Borgia" sur le mur, qui devient "Orgia", une fois le B décollé du mur (ou parce qu'il ne s'allume pas).
c'est déjà dans Hugo

Re: Edita Gruberova

Posté : 30 avr. 2018, 08:51
par PlacidoCarrerotti
Loïs a écrit :
30 avr. 2018, 08:01
micaela a écrit :
29 avr. 2018, 23:00
Tu oublies le "Borgia" sur le mur, qui devient "Orgia", une fois le B décollé du mur (ou parce qu'il ne s'allume pas).
c'est déjà dans Hugo
C'est un des ressorts du drame et c'est dans les dialogues du livret ;-)

GENNARO
E il sia. Stampari e in fronte vorrei l'infamia,
Che a stampar son pronto su quelle mura
Dov'è scritto "Borgia".
(Sale un gradino, e colla punta del pugnale fa sltar via il "B" del "Borgia".)

LIVORETTO, VITELLOZZO, PETRUCCI E GAZZELLA
Che fai?

GENNARO
Leggete adesso.

ORSINI, LIVORETTO, VITELLOZZO, PETRUCCI E GAZZELLA
Oh diaman! Orgia!

Re: Edita Gruberova

Posté : 30 avr. 2018, 08:52
par micaela
Ah ben zut, j'ai pris ça pour une idée du metteur en scène :oops:
Reste quand même le "je mets une inscription en fond de décor, histoire que tout le monde comprenne bien" : ce surlignage manque de subtilité.

Re: Edita Gruberova

Posté : 30 avr. 2018, 09:45
par DelBosco
micaela a écrit :
30 avr. 2018, 08:52
Ah ben zut, j'ai pris ça pour une idée du metteur en scène :oops:
Reste quand même le "je mets une inscription en fond de décor, histoire que tout le monde comprenne bien" : ce surlignage manque de subtilité.
C'est très tendance. Voir les mots en balade à travers le plateau du Jephtha de Guth, ou les pancartes brandies à tout bout de champ dans les prod de Py

Re: Edita Gruberova

Posté : 30 avr. 2018, 09:51
par micaela
Effectivement. On pourrait multiplier les exemples. il y en avait pour Moïse et Aaron, La Damnation de Faust, et même le Don Giovanni à Aix (le "Liberta" écrit sur le mur), par exemple.

Re: Edita Gruberova

Posté : 30 avr. 2018, 13:13
par Loïs
Photo prise lors des répétitions à Munich:
Image

Re: Edita Gruberova

Posté : 30 avr. 2018, 15:10
par Efemere
J'aime bien le titre de ce post, " Civilized Freakshow: Donizetti’s Lucrezia Borgia with Edita Gruberova " (25.02.2009) :wink: – « The draw is solely the achievement of the soprano in the title role for whose vocal high-wire act the opera is one massive vehicle. Everyone in the audience waits through the entire second act for the very last five minutes (taking Orsini’s “Il segreto per esse felice” in the passing) when Madamma Borgia has her gratuitous vocal coloratura moment where the singer—given sufficient ability—has the opportunity to burn off a display of vocal fireworks that seems nearly superhuman. The inevitable roaring approval from the voice fetishists (usually from the second tier upward) make the impression of an old fashioned freak-show, albeit in a fancy setting, inevitable. ».

[Edit] N.B. J'ai annulé mon annonce de revente d'une place pour la représentation du 7 mai à Munich.

Re: Edita Gruberova

Posté : 30 avr. 2018, 15:13
par HELENE ADAM
Efemere a écrit :
30 avr. 2018, 15:10
J'aime bien le titre de ce post, " Civilized Freakshow: Donizetti’s Lucrezia Borgia with Edita Gruberova " (25.02.2009) :wink: – « The draw is solely the achievement of the soprano in the title role for whose vocal high-wire act the opera is one massive vehicle. Everyone in the audience waits through the entire second act for the very last five minutes (taking Orsini’s “Il segreto per esse felice” in the passing) when Madamma Borgia has her gratuitous vocal coloratura moment where the singer—given sufficient ability—has the opportunity to burn off a display of vocal fireworks that seems nearly superhuman. The inevitable roaring approval from the voice fetishists (usually from the second tier upward) make the impression of an old fashioned freak-show, albeit in a fancy setting, inevitable. ».

N.B. J'ai une place à vendre pour la représentation du 7 mai à Munich (cf. ici).
:wink:

Celui-ci est plus triste...
"Eine Legende demontiert sich"
https://onlinemerker.com/muenchen-bayer ... ia-borgia/

En l'attente d'impressions live quand même !

Re: Edita Gruberova

Posté : 01 mai 2018, 19:38
par Remigio2
HELENE ADAM a écrit :
30 avr. 2018, 15:13
En l'attente d'impressions live quand même !
Je dirais même plus: ouvrons un fil dans la catégorie "Représentations": cette Lucrezia est quand même l'un des évènements phare de la saison lyrique ce printemps et j'ai l'impression que ODB va être représentée en force lundi prochain ! :Jumpy:

R.