Tout à fait d'accord sur tes ajouts... Un très grand monsieur au service de l "élitaire pour tous".paco a écrit : ↑14 avr. 2018, 23:24+1 sur tout. J'ajouterai que pour moi, Jean-Claude Malgoire est à l'opéra et la musique classique ce que Didier Lockwood fut au jazz : un humaniste engagé dans la société, un artiste conscient du rôle que la musique peut jouer auprès des plus défavorisés. Son action à Tourcoing, pendant 40 ans, menée avec une énergie ahurissante et avec des budgets dérisoires, fut exemplaire, il a réellement été un artiste au service de la Cité (au sens grec) et restera une icône dans la région, y compris auprès des moins mélomanes et des moins enclins à venir à l'Opéra.EdeB a écrit : ↑14 avr. 2018, 13:56Très très triste... Je lui dois mon premier Giulio Cesare scénique à Garnier, la découverte de certains Charpentier (son Magnificat H77 reste pour moi, le plus beau qui soit...), des Monteverdi admirables. Et tant d'autres choses encore.
Homme charmant, enthousiaste et cultivé, opposé à l'idée de sectarisme, d'une curiosité à toute épreuve, il aura défriché 20 à 30 ans avant tout le monde, dans des conditions financières de plus en plus difficiles, des oeuvres que beaucoup se sont vantés d'avoir découvertes.
RIP. Sans lui, le mouvement baroque français n'aurait pas été le même. Nous lui devons énormément.
Une disparition qui laisse un grand vide
Un beau portrait sur Libération : http://next.liberation.fr/culture/2018/ ... ur_1643412