Stefan Vinke

Les artistes
westerwald
Messages : 47
Enregistré le : 08 déc. 2013, 10:00

Re: Stefan Vinke

Message par westerwald » 09 mars 2018, 10:01

j'ai eu l'occasion de découvrir Stefan Vinke dans Siegfried à l'opéra de Cologne en 2007. C'était un Ring en deux jours, matin et après-midi, dirigé par Jeffrey Tate, mise en scène de Robert Carsen. J'ai gardé le souvenir d'un Siegfried à la voix bien assurée, vaillant, un vrai Heldentenor, tendre quand il évoque sa mère, émouvant quand il découvre Brünnhilde. Après la forge de l'épée, brandie victorieusement, il la repose, fait un tour, puis revient reprendre l'épée et la coincer dans son sac à dos... avant de repartir. S'agissait-il d'un oubli ou d'un détail de mise en scène dont l'effet a pu être vécu lors d'une répétition ? Ce Ring en deux jours de 2007 était la reprise de chacune des journées présentées chaque année en 2000, 2001, 2002, 2003.

Avatar du membre
Hiero von Stierkopf
Baryton
Baryton
Messages : 1786
Enregistré le : 10 avr. 2016, 16:47
Localisation : Gross-Paris

Re: Stefan Vinke

Message par Hiero von Stierkopf » 09 mars 2018, 10:11

Je l’ai vu chanter Parsifal la semaine dernière et je dois dire que je l’ai trouvé très convaincant voire impressionnant sur la durée après m’avoir laissé un peu sceptique au I.

Je l’ai assez nettement préféré à Schager dans le rôle.
Comment ça, merde alors ?! But alors you are French !

Avatar du membre
Egisthe
Mezzo Soprano
Mezzo Soprano
Messages : 147
Enregistré le : 09 sept. 2012, 23:00
Localisation : Paris

Re: Stefan Vinke

Message par Egisthe » 16 mars 2018, 00:00

Plutôt d'accord avec Hiero concernant ce Parsifal où il a été incroyable d'endurance. Au I, c'est vrai que je l'ai trouvé fort emprunté. Il n'est pas l'acteur de la décennie et le timbre n'est pas toujours très beau avec une émission nasale mais bon, rien de catastrophique non plus, il assume le rôle sans grande difficulté.

Après, ce qui me laisse un peu sur ma faim c'est que dans Parsifal, que ce soit Vinke ou Schager, on passe quand même à côté d'une partie non négligeable du rôle : la jeunesse, l'innocence et la fragilité qu'arrivent beaucoup mieux à faire passer Vogt, Kaufmann ou même Ventris et qui en font des Parsifal d'une autre catégorie, plus crédibles et plus touchants.

Répondre