Placido Domingo
Re: Placido Domingo
J'admire beaucoup la carrière de cet immense artiste, mais chanter Posa à Vienne en 2017, est-ce bien raisonnable ?
Re: Placido Domingo
ben non! lolvalery a écrit :J'admire beaucoup la carrière de cet immense artiste, mais chanter Posa à Vienne en 2017, est-ce bien raisonnable ?
Rien n'est raisonnable dans ce que fait Domingo depuis qu'il essaye de faire croire qu'il est devenu baryton.
Re: Placido Domingo
En même temps, c'est à chaque fois des salles en délire à la fin : on comprend qu'il ne veuille pas s'en priver, ça doit être assez grisant ! Quand on pense qu' à la première des Foscari de la Scala, le chef Mariotti et Anna Pirozzi se sont fait huer alors que Domingo, qui a ramé toute la soirée en faisant du sprechgesang, savourait son triomphe en consolant gentiment ses petits camarades, c'est quand même fort de café !jerome a écrit :ben non! lolvalery a écrit :J'admire beaucoup la carrière de cet immense artiste, mais chanter Posa à Vienne en 2017, est-ce bien raisonnable ?
Rien n'est raisonnable dans ce que fait Domingo depuis qu'il essaye de faire croire qu'il est devenu baryton.
Re: Placido Domingo
c'est ce qu'on appelle une erreur collective de jugement!Stefano P a écrit :En même temps, c'est à chaque fois des salles en délire à la fin
Re: Placido Domingo
C'est le moment ou jamais de ressortir la fameuse formule :jerome a écrit :c'est ce qu'on appelle une erreur collective de jugement!Stefano P a écrit :En même temps, c'est à chaque fois des salles en délire à la fin
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Re: Placido Domingo
Oui et non.jerome a écrit :c'est ce qu'on appelle une erreur collective de jugement!Stefano P a écrit :En même temps, c'est à chaque fois des salles en délire à la fin
Il reste le charisme de Domingo, qui est toujours intact,... et les souvenirs. Tu mélanges les deux et tu frissonnes quand même....
Lui : Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
Elle : Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère
Mon blog :
https://passionoperaheleneadam.blogspot.fr
Elle : Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère
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Re: Placido Domingo
oui sauf qu'il y a des oeuvres et des rôles qui demandent vocalement autre chose que ce que Domingo propose et c'est ça le plus important.
ça n'enlève rien à son charisme et aux souvenirs mais ça n'a rien à voir ...
ça n'enlève rien à son charisme et aux souvenirs mais ça n'a rien à voir ...
Re: Placido Domingo
je pense qu'aujourd'hui - contrairement à il y a encore 5 ans, ne serait-ce que pour ce qui concerne Boccanegra- on rend hommage davantage qu'on admire. Moi-même je suis en train de tout faire pour avoir des billets pour son Nabucco à Londres et pourtant je sais que désormais il chante mal, avec une voix devenue laide et un ambitus plus réduit que jamais (c'est du moins ce que j'ai pu constater il y a 2 ans lors de son Foscari au ROH). Mais bon, il reste un mythe vivant...
Re: Placido Domingo
Tout l'inverse pour moi. J'ai même tendance à remettre en cause certains de ses vieux enregistrements parfois bien avares de nuances (pianissimi, voix mixte : même à la grande époque, il ne savait pas trop ce que c'était en privilégiant trop souvent un seul type d'émission). Il est vrai que, côté nuances, Kaufmann, en dépit d'un timbre peu latin, m'a rendu particulièrement exigeant mais même avant, Gigli, Schippa, Nelepp, Lemeshev, Blachut, Bergonzi étaient autrement subtils et maitrisaient bien mieux l'art de la coloration.paco a écrit : Mais bon, il reste un mythe vivant...
Pour moi, un grand souvenir néanmoins : son Otello à la Bastille et je préfère en rester là avec quelques belles intégrales des années 1970-2005 (Radames avec Muti, Otello live avec Bruson et Mehta chez Orfeo, Manon Lescaut avec Sinopoli, Trouvère avec Levine et bizarrement son Tristan où il cherche bien plus de couleurs que d'habitude). Il n'en reste pas moins que le ténor espagnol marque aussi le début d'une époque au chant standardisé ... en devenant trop souvent un artiste à tout faire tout en multipliant des rôles qu'il n'approfondira pas en vue d'apparaître dans le Guinness des records.
Pour le reste, Domingo n'est, à mon avis, absolument pas un mythe vivant mais simplement un "has been".