Tu ne te souviens pas de cette Madame Butterfly qui ouvrait cette saison de la Scala ? Je crois que, comme beaucoup d'entre nous, dans ce rôle, tu l'avais très moyennement aimée...MariaStuarda a écrit : ↑02 juil. 2017, 23:03Dans Chenier elle m'a bien plu.Stefano P a écrit : ↑02 juil. 2017, 20:53C'est vraiment un atout Siri ?MariaStuarda a écrit : ↑02 juil. 2017, 19:48Ce Don Carlo ne manque par ailleurs pas d'atouts : Vinogradov, Siri, Urmana
Et je la vois (assez bien) dans Elizabeth
Placido Domingo
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Re: Placido Domingo
Lui : Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
Elle : Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère
Mon blog :
https://passionoperaheleneadam.blogspot.fr
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Re: Placido Domingo
C'est vrai !
Mais je l'imagine mieux dans Verdi.
Ceci étant, je ne me déplacerais pas pour elle seule. Pour Vinogradov par contre, je pense que oui.
Mais je l'imagine mieux dans Verdi.
Ceci étant, je ne me déplacerais pas pour elle seule. Pour Vinogradov par contre, je pense que oui.
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Re: Placido Domingo
Ah non pitié ! Pas ce délire orthographique !!!
"Venez armé, l'endroit est désert" (GB Shaw envoyant une invitation pour l'une de ses pièces).
Re: Placido Domingo
Je ne jugerais certainement pas le jeune Domingo sur ses intégrales mais sur le vécu live : il était avant tout une bête de scène, un charisme exceptionnel, une voix qui vous prenait aux tripes dès la première note par sa couleur spécifique, sa puissance, son panache, son mordant, son énergie. On ne pouvait pas résister à ce choc (je l'ai souvent entendu dans les années 70, j'étais gamin-ado et déjà fan).PlacidoCarrerotti a écrit : ↑02 juil. 2017, 13:14Pour Placido, je distingue (modestement) plusieurs périodes.
A ses tous débuts (Roberto Devereux avec Sills, Lucia avec Lily Pons), une voix torrentielle, sans doute du sex appeal, mais sans aucun intérêt pour moi. Ca s’améliore pendant les décennies suivantes avec quelques magnifiques intégrales (Tosca, Forza). Puis ça se dégrade avec des enregistrements bâclées, des prestations scéniques tendues (Turandot au Met avec Marton par exemple).
On ne peut, aujourd'hui, sur la simple base de ses enregistrements et des quelques live de très mauvaise qualité sonore disponibles sur YT, se faire une idée de ce que représentait son entrée en scène dans Cavalleria à Vérone : rien que cette petite canzonetta chantée par Turridu était déjà le choc de la soirée. Et quant à son "Vesti la giubba" de Pagliacci, seul au milieu des 25 000 spectateurs de l'Arène (à l'époque non sonorisée), juste entouré d'un filet de lumière qui l'isolait complètement sur le plateau, avec sa voix phénoménale qui s'élevait progressivement, c'est un souvenir absolument inoubliable, qu'AUCUN enregistrement, qu'il soit live ou studio, ne peut restituer !
Et tout comme Bernard, je garde également un immense souvenir de ses prestations parisiennes sous Liebermann, ainsi que celles du ROH.
Il y avait à l'époque pléthore de ténors exceptionnels : Bergonzi, Gedda, Vickers et Vanzo en fin de carrière, les "quadra" Lucchetti, Giacomini et Aragall, et les deux autres icônes Carreras et Pavarotti : je les ai tous vus dans les années 70, et de tous ceux-là, seuls Pavarotti et Domingo étaient capables de provoquer un choc à chacune de leurs apparitions, c'étaient vraiment des artistes hors du commun, surréalistes. Sans doute ceux qui ont connu le jeune Corelli ont-ils dû ressentir la même chose.
Re: Placido Domingo
Et bien moi, je l'ai vu sur scène à deux reprises : Otello à la Bastille et le premier acte de la Walkyrie à Garnier. Otello fut excellent et Siegmund, très bon mais un peu passe-partout. Mais, contrairement à ce qui a été dit, je n'ai pas entendu de différences fondamentales entre ses prestations au disque et sur les planches. Et toujours ces absences de nuances, de pianissimi ou de changements de couleurs en voix mixte : Wagner et Verdi, même combat.
Rien à voir avec les subtilités et la présence d'un Shicoff dans l'Onéguine de Bychkov en 1992, le Roméo solaire d'Alagna à Garnier en 1994 ou le Fidelio poignant de Kaufmann à Garnier en 2008, tous entendus sur place. Là, oui, c'était légendaire!
Re: Placido Domingo
Oh que oui et en premier lieu parce que les disques ne savaient pas restituer l'immense étendue de ses harmonies . Hier soir à Covent Garden j'avais l'impression que le velours des loges les restituait encore pour rappeler ce qu'est un grand Otellopaco a écrit : ↑02 juil. 2017, 23:27Je ne jugerais certainement pas le jeune Domingo sur ses intégrales mais sur le vécu live : il était avant tout une bête de scène, un charisme exceptionnel, une voix qui vous prenait aux tripes dès la première note par sa couleur spécifique, sa puissance, son panache, son mordant, son énergie. On ne pouvait pas résister à ce choc (je l'ai souvent entendu dans les années 70, j'étais gamin-ado et déjà fan).
Re: Placido Domingo
Mon plus grand souvenir "Roxane je vais mourir" au Châtelet; l'onde de frisson qui parcourut le public fut impressionnante!
Et Roxane de répondre "Ah cette voix", ah oui cette voix...
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Re: Placido Domingo
Pour moi c'est quand il se précipitait à la fin de Bohème... Mimi... Mimi... chair de poule garantie.
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Re: Placido Domingo
Quelque chose m'a sûrement échappé mais je découvre avec surprise que Placido Domingo chante Bajazet (rôle de ténor) dans Tamerlano de Handel, du 12 au 27 septembre à la Scala de Milan, Kresimir Spicer lui succède pour les deux dernières séances.
La distribution est alléchante par ailleurs : Marianne Crebassa, Bejun Meta, Fanco Fagioli.
Il est bien indiqué sur la notice de la Scala "Placido Domingo qui revient au registre du ténor".
Placido Domingo fait ainsi sa rentrée en ténor (et celle de la Scala par la même occasion... )
(direction Diego Fasolis).
La distribution est alléchante par ailleurs : Marianne Crebassa, Bejun Meta, Fanco Fagioli.
Il est bien indiqué sur la notice de la Scala "Placido Domingo qui revient au registre du ténor".
Placido Domingo fait ainsi sa rentrée en ténor (et celle de la Scala par la même occasion... )
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Lui : Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
Elle : Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère
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Re: Placido Domingo
Oui, c'est surprenant, d'autant plus qu'il reste prévu par ailleurs dans des rôles de baryton (dont Germont père à Bastille en février 2018).
Le sommeil de la raison engendre des monstres (Goya)