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Re: Dmitri Hvorostovsky (1962 - 2017)

Posté : 26 nov. 2018, 20:28
par titoschipa
J’en ai déjà parlé sur ce fil le 31 août après l’avoir acheté à Salzbourg. Micaela a complété mon commentaire peu après

Re: Dmitri Hvorostovsky (1962 - 2017)

Posté : 26 nov. 2018, 20:37
par titoschipa
jpc.de aussi

Re: Dmitri Hvorostovsky (1962 - 2017)

Posté : 29 nov. 2018, 22:51
par micaela
Après le Blu-Ray (puis prochainement CD) du Requiem de Verdi interprété lors d'un concert hommage, Delos Music devrait sortir un CD compilation de titres extraits des albums de Dmitri pour Delos
https://delosmusic.com/recording/dmitr ... -of-love/
Le prochain concours de Cardiff (juin 2019, ça a lieu tous les deux ans) dédiera son prix du public à Dmitri Hvorostovsky (qui avait remporté ce concours en 1989, ce qui lança sa carrière internationale). Depuis 2011, ce prix (créé en 2003) s'appelle "Dame Joan Sutherland audience prize", en hommage à cette dernière, "marraine" de la compétition depuis 2003 (avant la "fonction" n'existait pas) jusqu'à son décès en 2010. C'est maintenant Dame Kiri Te Kanawa qui assure ce rôle.

Re: Dmitri Hvorostovsky (1962 - 2017)

Posté : 05 déc. 2018, 09:50
par HELENE ADAM
L'aéroport de Krasnoïarsk prendra le nom de Dmitri Hvorostovsky.

https://life.ru/t/новости/1175502/krasn ... zuL3YwcBYU

Re: Dmitri Hvorostovsky (1962 - 2017)

Posté : 05 déc. 2018, 19:09
par micaela
Cette nomination est le résultat d'un vote destiné à renommer l'endroit d'après des personnalités russes .
https://rusreality.com/2018/11/27/the- ... noyarsk/
Je n'ai aucune idée de si cet appel (de la part de sa veuve) pour voter pour son nom a été décisif ou pas...
D'autres aéroports ont été renommés (là je n'ai pas de détails sur un éventuel vote) par la même occasion. A part Pouchkine, il s'agit de personnalités peu connues en dehors de la Russie
https://kozweek.com/sheremetyevo-and-do ... e/21667/
Cette série de nominations (avec ou sans vote) n'a sans doute pas concerné que des aéroports ...
PS Pour ceux que ça intéresse, le commentaire de cet article donne quelques noms d'aéroports dédiés à des musiciens (pas forcément classiques), le plus souvent par rapport à leur ville d'origine (ou leur lieu de résidence habituel) -en oubliant Catane et Bellini.
https://slippedisc.com/2018/12/an-airpo ... stovsky/

Re: Dmitri Hvorostovsky (1962 - 2017)

Posté : 06 déc. 2018, 11:34
par Lucas
HELENE ADAM a écrit :
05 déc. 2018, 09:50
L'aéroport de Krasnoïarsk prendra le nom de Dmitri Hvorostovsky.

https://life.ru/t/новости/1175502/krasn ... zuL3YwcBYU
Franchement au lieu de ces histoires de statue et d'aéroport, ils feraient bien d'éditer un bon live d'un opéra que Dmitri Hvorostovsky n'a jamais officiellement enregistré et qui se vendrait très bien en Russie où l'artiste a une notoriété qui dépasse largement celle des seuls amateurs de lyrique. Bref, l'occident n'est pas le nombril du monde

Re: Dmitri Hvorostovsky (1962 - 2017)

Posté : 06 déc. 2018, 12:13
par micaela
L'un n'empêche pas l'autre.
Je voudrais bien aussi ces éditions CD/DVD , mais ce n'est sans doute pas si simple, en tout cas moins que de décider d'ériger une statue ou donner son nom à un lieu (et ça me paraît tout à fait normal comme démarche pour rendre hommage - c'est d'ailleurs sans doute cette notoriété en Russie qui lui a valu ça).
Il est possible d'ailleurs qu'on donne son nom à d'autres lieux (en Russie ou pas).
Edit le 7/12 Son enregistrement de Rigoletto est nommé aux prochains Grammy Awards.
Deuxième nomination posthume après l'album Sviridov l'an dernier.
https://www.operanews.com/Opera_News_Ma ... obs.html

Re: Dmitri Hvorostovsky (1962 - 2017)

Posté : 16 janv. 2019, 15:04
par Lucas
Edition pour la première fois d'une belle intégrale de la Dame de Pique captée à Moscou en Décembre 1989, avec le prince Yeletsky de Dmitri Hvorostovsky (encore meilleur que chez Ozawa car galvanisé par l'enjeu du "live") avec en cadeau bonus l'Hermann du jeune Tarachenko (avant qu'il ne perde prématurément ses moyens) qui reste l'un des plus subtils de la discographie (même si loin derrière Nelepp). Assez bonne distribution féminine et direction classique de Fedosseyev

Image

Quand à ceux qui vantent les mérites du Mandryka gris-souris de Michael Volle dans Arabella (au demeurant très correct sans plus), je leur suggère d'aller "jeter un coup d'oreille" à la plage 3 du CD2 (qu'on trouve sur toutes les plateformes de streaming en tapant queen of spades) pour entendre un baryton faire de la vraie musique. My god, ils y entendront une voix sublime, une caractérisation inouïe (le ton désolé de la fin de l'air est unique si ce n'est chez Lisitsian) culminant sur un aigu final digne de la Caballé ( de 3'59 à 4'19 : attaque piano puis crescendo jusqu'au triple forte avant de terminer sa phrase musicale sur un piano , le tout sur 20 secondes dans un seul souffle!). Franchement, on ne dira jamais assez combien Dmitri Hvorostovsky, au faîte de sa gloire, était un baryton légendaire.

Re: Dmitri Hvorostovsky (1962 - 2017)

Posté : 16 janv. 2019, 16:38
par micaela
Ah merci. J'ai entrevu ça ce matin sur Amazon, mais je n'avais pas encore regardé en détail.
Je n'avais noté (en plus bien sûr de la présence de Hvorostovsky) que le nom d'Arkhipova, qui je suppose , interprète la Comtesse.
A propos de Lisitsian, Hvorostovsky disait que c'était un de ses modèles (tu en parles p 44 de ce fil).

Re: Dmitri Hvorostovsky (1962 - 2017)

Posté : 16 janv. 2019, 16:55
par Lucas
micaela a écrit :
16 janv. 2019, 16:38
Ah merci. J'ai entrevu ça ce matin sur Amazon, mais je n'avais pas encore regardé en détail.
Je n'avais noté (en plus bien sûr de la présence de Hvorostovsky) que le nom d'Arkhipova, qui je suppose , interprète la Comtesse.
A propos de Lisitsian, Hvorostovsky disait que c'était un de ses modèles (tu en parles p 44 de ce fil).
L'enregistrement vaut aussi le détour pour Tarachenko.

De mémoire, Piotr Kaminsky avait regretté, dans une ancienne critique consacrée à l'enregistrement d'Ozawa, qu'on ait préféré Atlantov (largement sur le déclin et tout en force) à Tarachenko qui, à la fin des années 80, était, à son avis, le meilleur Hermann de sa génération. A vrai dire, je rejoins pleinement ce point de vue en précisant que le ténor russe perdra prématurément sa souplesse vocale et la beauté de son timbre dès le milieu des années 90. Il a donc été capté au bon moment (1989) et c'est donc l'un de ses grands témoignages avec la Iolanta en CD dont je parle à la rubrique DVD

Cette injustice est maintenant réparée grâce à cet excellent live réalisé en version de concert.