Ben oui, je ne connais qu'une seule sorte de point d'orgue...
Juan Diego Florez
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Re: Juan Diego Florez
Lui : Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
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Re: Juan Diego Florez
C'est quelle maison d'édition ?
Re: Juan Diego Florez
L'accent tonique du mot "vincero" tombant sur la dernière syllabe, un point d'orgue n'est pas logique d'un point de vue linguistique.
D'ailleurs la traduction française se fait avec "la victoire" et Thill respecte absolument la double-croche là aussi absolument logique.
Ce qui n'empêche pas Poncet de tenir outrageusement le "i" comme en italien le "e", mais dans notre propre langue la tenue sur un temps faible apparaît d'instinct plus gênante à l'oreille.
(Et pourtant, que ce long aigu nous manquerait)
D'ailleurs la traduction française se fait avec "la victoire" et Thill respecte absolument la double-croche là aussi absolument logique.
Ce qui n'empêche pas Poncet de tenir outrageusement le "i" comme en italien le "e", mais dans notre propre langue la tenue sur un temps faible apparaît d'instinct plus gênante à l'oreille.
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Re: Juan Diego Florez
Je ne sais plus si c'est dans la version française ou italienne, mais le Vincero / Viens , Chéreau de Thill n'est pas terrible, un peu vrillé. Du moins sur mes 78 tours.offenbach a écrit : ↑15 juil. 2018, 12:44L'accent tonique du mot "vincero" tombant sur la dernière syllabe, un point d'orgue n'est pas logique d'un point de vue linguistique.
D'ailleurs la traduction française se fait avec "la victoire" et Thill respecte absolument la double-croche là aussi absolument logique.
Ce qui n'empêche pas Poncet de tenir outrageusement le "i" comme en italien le "e", mais dans notre propre langue la tenue sur un temps faible apparaît d'instinct plus gênante à l'oreille.
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"Venez armé, l'endroit est désert" (GB Shaw envoyant une invitation pour l'une de ses pièces).
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Re: Juan Diego Florez
Après le si, faut faire un contre-ré.offenbach a écrit : ↑15 juil. 2018, 12:44L'accent tonique du mot "vincero" tombant sur la dernière syllabe, un point d'orgue n'est pas logique d'un point de vue linguistique.
D'ailleurs la traduction française se fait avec "la victoire" et Thill respecte absolument la double-croche là aussi absolument logique.
Ce qui n'empêche pas Poncet de tenir outrageusement le "i" comme en italien le "e", mais dans notre propre langue la tenue sur un temps faible apparaît d'instinct plus gênante à l'oreille.
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Re: Juan Diego Florez
Il y a trois "vincero" (voir la partition reproduite par Jérôme plus haut).offenbach a écrit : ↑15 juil. 2018, 12:44L'accent tonique du mot "vincero" tombant sur la dernière syllabe, un point d'orgue n'est pas logique d'un point de vue linguistique.
D'ailleurs la traduction française se fait avec "la victoire" et Thill respecte absolument la double-croche là aussi absolument logique.
Ce qui n'empêche pas Poncet de tenir outrageusement le "i" comme en italien le "e", mais dans notre propre langue la tenue sur un temps faible apparaît d'instinct plus gênante à l'oreille.
(Et pourtant, que ce long aigu nous manquerait)
Lors du premier vincero (croche pointée mi, puis double croche do dièze et blanche pointée ré) il y a bien un point d'orgue sur le "Vin" (respecté d'ailleurs par les artistes) : viiiiiiiiiin-ce-ro (la dernière syllabe est également assez longue d'ailleurs du fait de la blanche pointée).
Le point d'orgue sur le "si" (et le "ce") du dernier vincero est donc assez logique, même ce n'est pas sur la partition (d'ailleurs qui ne le fait pas ? ce serait très frustrant et sans doute impossible sans se faire siffler ).
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Re: Juan Diego Florez
Georges Thill (et c'est moche).
en italien, en français, ou les deux : je ne me rappelle plus lequel est le pire.
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Re: Juan Diego Florez
Le premier point d'orgue est logique, il n'y a rien à l'orchestre, le chanteur est donc libre. Pour le vincero final, pas de possibilité de point d'orgue en théorie étant donné que le chanteur est doublé par l'orchestre. Mais entre la théorie et l'usage...j'ai le souvenir de vieux disques de tenors chez mon père (ténors du début XXème surtout), et plusieurs d'entre eux ne faisaient pas le point d'orgue (Pertile je crois me souvenir par exemple).
Re: Juan Diego Florez
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Re: Juan Diego Florez
Tradition ancienne, cependant, comme le rappelle Alan Montgomery dans son livre Opera coaching ; il dit qu'une tentative de l'opéra du Michigan de s'abstenir du point d'orgue, en 2002, s'est soldée en huées :
https://books.google.fr/books?id=wdQjRK ... &q&f=false