J'aimerais bien avoir la partition car ce contre-ut rend l'air inchantable pour les très mauvais ténors comme moi et c'est peut-être mon air pour ténor préféré.doudou a écrit :(Le contre-ut de la cavatine de Faust n?était pas prévu par Gounod qui l?a écrit pour faire plaisir au ténor).
où se devine la présence (contre-ut de Faust)
Il suffit de remplacer le contre-ut par le la bemol ("sen"), redescendre au mi bemol sur le "ce" et continuer comme c'est écrit...tuano a écrit :J'aimerais bien avoir la partition car ce contre-ut rend l'air inchantable pour les très mauvais ténors comme moi et c'est peut-être mon air pour ténor préféré.doudou a écrit :(Le contre-ut de la cavatine de Faust n?était pas prévu par Gounod qui l?a écrit pour faire plaisir au ténor).
A noter qu'il me semble avoir lu que les premières versions indiquaient un ordre différent des paroles sur cette phrase: "où la présence se devine", ce qui place le contr-ut sur le "vi" et induit assez naturellement de faire la note piano en falsetto renforcé.
Pour le contr-ut en voix pleine, il faut bien rajouter beaucoup de voyelle "a" (tirant sur le "ou" à cette hauteur!) dans le "en" afin de ne pas trop engorger le son. Et pour être dégouté il faut écouter Di Stefano en 49 (ou 50) attaquer le contr-ut forte et faire un diminuendo pour le finir dolcissimo en falsetto pas de pitié pour le ténor....
Di Stefano: je l'ai sur 33T mais cela a été repris en CD dans la collection "my first concert" (? ou quelque choose de ressemblant comme nom...) et dans une autre "first recordings" (?), ce dernier disque très édifiant sur l'évolution de la technique de Di Stefano dans les dix premières années de sa carrière (les enregistrements vont de 47 à 58 si je me souviens bien): il y a en particulier deux versions à quelques années d'intervalle de "e non credevi tu" (Mignon), où les différences sont impressionnantes.tuano a écrit :Merci pour ces précisions.
Dans quel enregistrement peut-on entendre Di Stefano faisant ça ?
Giuseppe Sabbatini a-t-il enregistré l'air ?
en vrac, ce que je vois sur amazon (ça ne correspond pas aux disques auxquels je pense, mais ça doit reprendre à peu près les mêmes choses)
http://www.amazon.com/exec/obidos/tg/de ... les#disc_1
http://www.amazon.com/exec/obidos/tg/de ... =classical
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et un dernier "trop fun" d'après les extraits proposés
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Sabbatini ne l'a me semble-t-il pas enregistré mais comme il l'a chanté, il y a peut-être une chance de trouver tôt ou tard des traces d'enregistrements. Cependant, je ne lui trouve pas une voix adaptée véritablement à Faust...
- PaoloAlbiani
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Tout à fait d'accord sur Di Stefano et sur Sabbatini. Pour ce qui est du jeune Di Stefano, je recommande également les enregistrements de la Radio Suisse de 1944........ Une merveille absolue qui nous présente un ténor de 22 ans, en pleine possession de ses moyens qui ne s'abandonne pas encre aux éxcès véristes et aux dangereuses ouvertures de sons que nous lui entendrons faire par la suite....paul a écrit :Di Stefano: je l'ai sur 33T mais cela a été repris en CD dans la collection "my first concert" (? ou quelque choose de ressemblant comme nom...) et dans une autre "first recordings" (?), ce dernier disque très édifiant sur l'évolution de la technique de Di Stefano dans les dix premières années de sa carrière (les enregistrements vont de 47 à 58 si je me souviens bien): il y a en particulier deux versions à quelques années d'intervalle de "e non credevi tu" (Mignon), où les différences sont impressionnantes.tuano a écrit :Merci pour ces précisions.
Dans quel enregistrement peut-on entendre Di Stefano faisant ça ?
Giuseppe Sabbatini a-t-il enregistré l'air ?
Sabbatini ne l'a me semble-t-il pas enregistré mais comme il l'a chanté, il y a peut-être une chance de trouver tôt ou tard des traces d'enregistrements. Cependant, je ne lui trouve pas une voix adaptée véritablement à Faust...
À connaitre donc...
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ah! ce sublime diminuendo !!!!tuano a écrit :Le contre-ut de Sabbatini dans l'air de Faust tel qu'il le chantait à l'Opéra-Bastille était absolument stupéfiant.
Parution de ma biographie "Régine Crespin, La vie et le chant d'une femme" ! Extraits sur https://reginecrespinbiographie.blogspot.com/
Odb-opéra
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C'est à ces enregistrements que je pensais, ma mémoire des dates est bien mauvaisePaoloAlbiani a écrit :
Tout à fait d'accord sur Di Stefano et sur Sabbatini. Pour ce qui est du jeune Di Stefano, je recommande également les enregistrements de la Radio Suisse de 1944........ Une merveille absolue qui nous présente un ténor de 22 ans, en pleine possession de ses moyens qui ne s'abandonne pas encre aux éxcès véristes et aux dangereuses ouvertures de sons que nous lui entendrons faire par la suite....
À connaitre donc...
Techniquement par contre, je ne suis pas d'accord: dans ses premières années Di Stefano justement n'utilisait la couverture que très haut dans sa tessiture (vers la bémol), ce qui donne des sons très ouverts sur les fa et les sols (mais comme sa voix est fabuleusement fabuleusissime il arrive encore à cette époque à ne pas donner à ces notes le côté "crié" qu'elles auront plus tard quand il voudra encore ne plus les couvrir) , plus tard, il sera obligé de couvrir les sons plus bas (fa dièse) et de façon très énergique, ce qui donne un aspect assez inhomogène à sa quinte aigue couverte.
C'est à ces changement dans sa technique que je faisait référence...