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Posté : 05 juin 2007, 10:21
par Batone
Lily a écrit :
Josquin a écrit :De nombreux grands chanteurs ne connaissent pas la musique, ou très peu.
Des noms, des noms !!!
Je suis sceptique et j'attends des preuves... 8)
Robert Merrill entre autres. Ainsi que, me semble-t-il, Ruggero Raimondi. C'est parce qu'il n'avait pas été capable d'apprendre le rôle principal d'un opéra contemporain écrit spécialement pour lui ("La Forêt" de Rolf Liebermann) qu'il a renoncé deux jours avant le début des répétitions et a été remplacé par Jean-Philippe Courtis. Depuis, Raimondi n'a plus jamais chanté au Grand Théâtre. En tout cas l' "analphabétisme" n'a pas empêché ces chanteurs de faire des immenses carrières.

Donc, il faudrait un peu corriger ce que dit Josquin et dire que de nombreux (en fait pas si nombreux) chanteurs ne connaissent pas le solfège. Parce que même sans savoir bien lire une partition, ils connaissent très bien la musique...

Posté : 05 juin 2007, 10:28
par Josquin
ça n'a rien à voir!!
je parle de chanteurs qui ne savent pas lire une partition mais qui connaissent évidemment très bien la musique!!
Je crois par exemple qu'Alagna déchiffre très très mal. (je ne suis pas totalement sûr) mais c'est un grand musiccien.
Quant à Boccelli, je ne me moque absolument pas, je montre qu'il n'est pas necessaire de savoir lire une partition pour chanter un grand role. De plus, il existe des partitions en braille pour les aveugles mais Boccelli ne procède pas de cette manière.

Posté : 05 juin 2007, 10:36
par silvio
Le truc pour le solfège, c'est qu'on peut savoir lire la musique, mais pas la déchiffrer : si on connait bien son ryhtme, si on a de bonnes connaissances en harmonie, mais des lacunes en intonation (connaitre ses intervalles, le "son" d'une note), on peut tout de même s'en sortir...
Le déchiffrage et surtout ce qu'il y a de plus dur, savoir chanter et entendre toutes les notes d'une partition, est un langage qui se pratique dès le plus jeune age, comme l'apprentissage d'une langue...Il y a certaines personnes chez qui cet apprentissage pris trop tard ne sert plus à gd chose. Bien sûr on peut toujours travailler ses points faibles et faire énormément de déchiffrage et de lecture à vue pour s'entraîner, mais les résultats ne seront pas les mêmes que pour qqun qui a appris ce langage dès le plus jeune age.
Pour la légende sur Pavarotti, je crois qu'il avait de bonnes bases solfégiques, mais qu'il devait être incapable de déchiffrer et de lire à vue une partition. Et il n'est pas le seul ds ce cas là!!!
Les chanteurs sont bien connus pour avoir de grosses lacunes en solfège, mais contrairement aux autres musiciens, ce qu'il y a de + important pour un chanteur, c'est le solfège chanté (prendre une partition et la déchiffrer, la chanter, sans avoir de repères, ou très peu) et forcément comme on doit se servir de la voix pour cet exercice, on essaye de se fatiguer le moins possible...voilà pourquoi en déchiffrage il n'ya pas beaucoup de champions chez les chanteurs.

Posté : 05 juin 2007, 10:45
par khedive
Ce n'est pas le niveau de déchiffrage qui défini le niveau et la qualité vocale d'un chanteur! le déchiffrage est un outil et non pas une fin en soit! Mais il s'agit là d'un argument bien français.
je peux vous citer pleins de gens qui savent parfaitement déchiffrer mais qui sont de piètres chanteurs!Enfin, ils feront de bon choristes d'églises...

Posté : 05 juin 2007, 10:55
par Josquin
khedive a écrit :Ce n'est pas le niveau de déchiffrage qui défini le niveau et la qualité vocale d'un chanteur! le déchiffrage est un outil et non pas une fin en soit! Mais il s'agit là d'un argument bien français.
je peux vous citer pleins de gens qui savent parfaitement déchiffrer mais qui sont de piètres chanteurs!Enfin, ils feront de bon choristes d'églises...
on a jamais dit le contraire...

Posté : 05 juin 2007, 15:25
par npw
valery a écrit :I could not understand why, if he didn't know the piece, he had bothered to come to Swansea at all.
Swansea ? Au Pays de Galles ? Je ne vois pas non plus de raison d'y aller.

Posté : 06 juin 2007, 00:06
par silvio
khedive a écrit :Ce n'est pas le niveau de déchiffrage qui défini le niveau et la qualité vocale d'un chanteur! le déchiffrage est un outil et non pas une fin en soit! Mais il s'agit là d'un argument bien français.
je peux vous citer pleins de gens qui savent parfaitement déchiffrer mais qui sont de piètres chanteurs!Enfin, ils feront de bon choristes d'églises...
Tu as tout à fait raison, il y a de très bon lecteurs et déchiffreurs, mais ce ne sont pas automatiquement de bons chanteurs ça n'a même rien à voir...
Pour la qualité "française" de l'argument, j'ai pas très bien compris pourquoi...mais bon c'est pas grave...

Re: pavarotti et le solfege

Posté : 09 févr. 2013, 19:37
par Straniero
Foutaise. Dans la biographie de Pavarotti (de Eve Ruggieri), elle fait mention à cela... Mais dis très clairement qu'une charmante dame lui a appris les bases du solfège (clef de sol et de fa) ! Faut pas croire tout ce qu'on lis comme connerie sur Internet !

Re: pavarotti et le solfege

Posté : 09 févr. 2013, 21:05
par PlacidoCarrerotti
Straniero a écrit :Foutaise. Dans la biographie de Pavarotti (de Eve Ruggieri), elle fait mention à cela... Mais dis très clairement qu'une charmante dame lui a appris les bases du solfège (clef de sol et de fa) ! Faut pas croire tout ce qu'on lis comme connerie sur Internet !
Luciano répliquait qu'il avait été instituteur et donc chargé aussi d'enseigner la musique à ses élèves.
Il expliquait donc qu'il connaissait les bases du solfège tout en expliquant modestement (ce qui ne lui ressemble pas toujours) que Placido Domingo en revanche était un vrai musicien, capable de lire une partition d'orchestre et de diriger ce qu'il reconnaissait être incapable de faire.

Re: pavarotti et le solfege

Posté : 21 févr. 2013, 15:48
par toscadecoigny
Pavarotti connaissait le solfège... Il savait quand même lire les partitions chant piano, ce qu'il ne savait pas c'était lire les partitions totales, et se limitait à un certain répertoire. Il n'aurait pas pu fréquenter un répertoire ultra complexe, comme les oeuvres contemporaines, dont il est vrai, elles sont impossibles à déchifrer au commun des mortels (on se demande comment ont fait Helga Pilarczyk, Peter Gottlieb, Barbara Hannigan, Dawn Upshaw ou Cathy Berberian, je cite quelques chanteurs qui ont marqué le répertoire contemporain, qui ont abordé des répertoires contemporains). Car quand je vois dans des livres sur la musique certaines partititons où les notes sont remplacées par ce qui semble être des hieroglyphes... on se demande où les compositeurs ont la tête : ce n'est pas ainsi qu'ils auront plus de chance d'être joués... à part des artistes vraiment héroïques je pense