Ayant entendu en cd Erato de 1990 les intermèdes délicieux du malade imaginaire de Marc Antoine Charpentier, j'ai la confirmation de la beauté de la manière française ancienne de chanter, telle qu'on l'entendait au 17è et au 18è siècles.
Cette manière dite de la "déclamation française" s'est transmise, m'a t-il semblé, avec la prononciation adequate, grâce à une école de chant bien illustrée notamment par Georges Thill, Léopold Simoneau, Michel Sénéchal ...
J'adore et vous?
Cette manière de déclamer existe t-elle toujours?
Aimez vous la "déclamation française"?
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Aimez vous la "déclamation française"?
L\'opéra, c\'est bien plus que l\'opéra.
Je pense qu'elle peut exister encore, si certains maîtres de chant ou profs d'art dramatique l'enseignent toujours. René Terrasson m'a conseillé d'étudier le Gravollet, un "classique" de la déclamation dans les années 60.
Michel Ferrer, baryton Martin prof à l'Ecole Normale de Paris, enseigne encore selon cette vieille école française, tant en matière de déclamation que de technique, vu qu'il a été élève du baryton Yvon le Marc'Hadour et de Marguerite Monsy-Franz, soprano de l'Opéra de Paris dans les années 20.
Je pense que ce style de "déclamation" a tendance à se perdre, car elle est jugée assez datée, sauf dans la musique baroque française où on a envie de retrouver la déclamation d'origine. Par contre, retrouver la déclamation d'origine des opéras de Meyerbeer ou de Auber n'intéresse sans doute pas grand-monde.
De plus, peu de professeurs d'aujourd'hui ont étudié cette déclamation, sauf ceux qui ont étudié avec des mélodistes (comme Camille Maurane, par exemple), car si dans l'opéra elle a été assez vite mise de côté (le fait de chanter toutes les oeuvres dans leur langue originale n'y a sans doute pas été étranger), dans la mélodie, elle a tenu assez longtemps.
Michel Ferrer, baryton Martin prof à l'Ecole Normale de Paris, enseigne encore selon cette vieille école française, tant en matière de déclamation que de technique, vu qu'il a été élève du baryton Yvon le Marc'Hadour et de Marguerite Monsy-Franz, soprano de l'Opéra de Paris dans les années 20.
Je pense que ce style de "déclamation" a tendance à se perdre, car elle est jugée assez datée, sauf dans la musique baroque française où on a envie de retrouver la déclamation d'origine. Par contre, retrouver la déclamation d'origine des opéras de Meyerbeer ou de Auber n'intéresse sans doute pas grand-monde.
De plus, peu de professeurs d'aujourd'hui ont étudié cette déclamation, sauf ceux qui ont étudié avec des mélodistes (comme Camille Maurane, par exemple), car si dans l'opéra elle a été assez vite mise de côté (le fait de chanter toutes les oeuvres dans leur langue originale n'y a sans doute pas été étranger), dans la mélodie, elle a tenu assez longtemps.