Comment évolue le répertoire de l'opéra
Il y a un élargissement dans un sens et un rétrécissement dans l'autre.
L'opéra baroque (qu'il soit français ou italien) est très à la mode, le grand répertoire est toujours bien servi et le répertoire contemporain se porte plutôt bien.
C'est finalement le répertoire "rare" du 19e siècle qui est oublié, notamment le répertoire français et les opérettes. Les théâtres d'opéras ne jouent que peu d'opérettes, et encore moins des opérettes rares (qui pourtant sont de vrais petits bijoux).
Tout le répertoire défendu jadis par l'ORTF est tombé dans l'oubli.
Quant au "grand opéra", ce qui manque, ce sont les voix. Alors que dans le baroque (même dans le répertoire italien si exigeant techniquement et si bien défendu par Sutherland ou Horne), on semble s'accomoder assez bien de voix de format moyen et dotés d'une technique moyenne.
Mais les grands rôles du grand opéra français sont si monstrueux techniquement que seuls des... "monstres" dotés d'une technique exceptionnelle peuvent les chanter. Un Blake ou un Merritt le faisaient (ou l'auraient fait) très bien. Un Poncet ou un Chauvet aussi.
L'opéra baroque (qu'il soit français ou italien) est très à la mode, le grand répertoire est toujours bien servi et le répertoire contemporain se porte plutôt bien.
C'est finalement le répertoire "rare" du 19e siècle qui est oublié, notamment le répertoire français et les opérettes. Les théâtres d'opéras ne jouent que peu d'opérettes, et encore moins des opérettes rares (qui pourtant sont de vrais petits bijoux).
Tout le répertoire défendu jadis par l'ORTF est tombé dans l'oubli.
Quant au "grand opéra", ce qui manque, ce sont les voix. Alors que dans le baroque (même dans le répertoire italien si exigeant techniquement et si bien défendu par Sutherland ou Horne), on semble s'accomoder assez bien de voix de format moyen et dotés d'une technique moyenne.
Mais les grands rôles du grand opéra français sont si monstrueux techniquement que seuls des... "monstres" dotés d'une technique exceptionnelle peuvent les chanter. Un Blake ou un Merritt le faisaient (ou l'auraient fait) très bien. Un Poncet ou un Chauvet aussi.
Tu as oublié la vogue des opéras russes et tchèques.offenbach a écrit : Mais les grands rôles du grand opéra français sont si monstrueux techniquement que seuls des... "monstres" dotés d'une technique exceptionnelle peuvent les chanter. Un Blake ou un Merritt le faisaient (ou l'auraient fait) très bien. Un Poncet ou un Chauvet aussi.
C. Merritt a abordé beaucoup de rôles rares du XIX ième français
Halévy; La Juive (vc à Vienne, Paris 2007)
Massenet; Le Cid(Saint-Étienne, 1994)
Meyerbeer; Les Huguenots en vc à New-York
Meyerbeer; Robert le diable, vc à New-York le 21 février 1988 avec S. Ramey
Offenbach, Les deux aveugles (Salzbourg, Landestheater)
Reyer; Sigurd (Montpellier 1993)
R. Blake a lui aussi chanté ces deux ouvrages de Meyerbeer + Crociato in Egitto
Parution de ma biographie "Régine Crespin, La vie et le chant d'une femme" ! Extraits sur https://reginecrespinbiographie.blogspot.com/
Odb-opéra
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Tu peux rajouter à cette liste le rôle titre de Benvenuto Cellini que Merritt a chanté au Grand Théâtre de Genève (je ne me souviens plus exactement de l'année mais c'était vers la fin de l'ère Gall, soit en 94 ou en 95) Il a également été Arnold dans Guillaume Tell en 1991 (évidemment) aux côtés de José van Dam.
Ora tocca a me il sorbetto...
Ta liste est intéressante, mais les oublis sont sans doute significatifs de l'interet porté au répertoire français (et même si j'ai bien noté que cette liste "date" de 2006) :JdeB a écrit :
Ferruccio Busoni,
Turandot (1917), 1991, et Arlecchino (en concert)
Doktor Faust au Châtelet
Zemlisky
Le Nain, Garnier, 1998
Une Tragédie Florentine
Fauré : Pénélope (Nantes)
Chabrier : Gwendoline (Rennes)
L'Etoile (Nantes, Paris, etc...)
Le Roi Malgré Lui (Lyon)
Mariotte : Salomé
Lalo : Le Roi d'Ys et la derniere trouvaille dont le nom m'échappe...
Rabaud : Marouf (Marseille)
Bizet : Don Procopio / Djamileh / Docteur Miracle (Op. comique)
Djamileh (Lyon, etc;..)
Docteur Miracle (Lyon, etc...)
Messager : Fortunio,
et aussi :
Marschner : Hans Heiling (op. Rhin)
Parce qu'elle est "cassée" depuis un vieux hackage du site.Ouf1er a écrit :je ne sais pourquoi je n'ai pas acces à la fonction "editer message"....
Parution de ma biographie "Régine Crespin, La vie et le chant d'une femme" ! Extraits sur https://reginecrespinbiographie.blogspot.com/
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Oui, en effet, il a chanté Arnold dans le monde entier et Cellini assez régulièrement aussi (Florence en 1987 avec Gasdia, TCE, Bastille, Genève en 1992). Pour moi ces deux oeuvres se sont imposées au répertoire depuis longtemps donc je ne les avais pas incluses dans ma liste de raretés.Batone a écrit :Tu peux rajouter à cette liste le rôle titre de Benvenuto Cellini que Merritt a chanté au Grand Théâtre de Genève (je ne me souviens plus exactement de l'année mais c'était vers la fin de l'ère Gall, soit en 94 ou en 95) Il a également été Arnold dans Guillaume Tell en 1991 (évidemment) aux côtés de José van Dam.
Pour la France:
23 et 25 septembre 1987, TCE, Benvenuto Cellini vc
Merritt, Bogart, Hendricks, Pitman-Jennings, Quivar, Fletcher, Delaunay, Courtis, Cardona, dir. G. Prêtre
17, 19, 20, 22, 24, 28, 31 mars 1989 TCE, Guillaume Tell, Olmi / Pizzi, van Dam, Merritt, Cuberli, Courtis, Damonte, Haiman
avril 1989, Nice, Acropolis, Guillaume Tell, Olmi / Pizzi, Cuberli, Leiland, Lange, Merritt, Wilson, Van Dam, Wells, Mars, Fox
6-31 mars 1993, Bastille, Benvenuto Cellini,
Chung / D. Krief avec D. Riedel, D. Montague, C. Merritt, M. Trempont, JP Courtis
6 août 1993, Festival de Montpellier, Sigurd, Gunther Neuhold avec V. Millott, M. Lagrange
Parution de ma biographie "Régine Crespin, La vie et le chant d'une femme" ! Extraits sur https://reginecrespinbiographie.blogspot.com/
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oui, je m'intéresse moins à ce versant. Merci pour ces précisions.Ouf1er a écrit :Ta liste est intéressante, mais les oublis sont sans doute significatifs de l'interet porté au répertoire français (et même si j'ai bien noté que cette liste "date" de 2006) :JdeB a écrit :
Ferruccio Busoni,
Turandot (1917), 1991, et Arlecchino (en concert)
Doktor Faust au Châtelet
Zemlisky
Le Nain, Garnier, 1998
Une Tragédie Florentine
Fauré : Pénélope (Nantes)
Chabrier : Gwendoline (Rennes)
L'Etoile (Nantes, Paris, etc...)
Le Roi Malgré Lui (Lyon)
Mariotte : Salomé
Lalo : Le Roi d'Ys et la derniere trouvaille dont le nom m'échappe...
Rabaud : Marouf (Marseille)
Bizet : Don Procopio / Djamileh / Docteur Miracle (Op. comique)
Djamileh (Lyon, etc;..)
Docteur Miracle (Lyon, etc...)
Messager : Fortunio,
et aussi :
Marschner : Hans Heiling (op. Rhin)
prenons le Roi malgré lui; il a aussi été donné à Toulouse et Nantes avant Lyon.
L'Etoile a été montée à Lyon et Favart vers 1981 avant les toutes récentes productions.
Pour la Pénélope de Fauré, il faudrait citer la grande tournée de 1957-1958 avec Crespin et Jobin.
Pour Lalo, tu fais sans doute allusion à Fiesque
Tu renforces ma thèse selon laquelle la programmation de raretés, dans les répertoires les plus divers, est devenue une habitude un peu partout.
Parution de ma biographie "Régine Crespin, La vie et le chant d'une femme" ! Extraits sur https://reginecrespinbiographie.blogspot.com/
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