mon dieu, quelle sont les symptomes de cette terrible maladie ? Variations intempestives dans le suraigu ? j'espère qu'après quelques doctes palpations vous saurez dépister le mal suffisamment tôt et sauver le pauvre jeune homme.bajazet a écrit :Et puis je voudrais vous ausculter car je crains de diagnostiquer chez vous un terrain favorable au développement de la siphysills.
pourquoi les rôles de travestis ?
Faites-moi confiance, rien ne peut résister aux progrès de la Science !Clement a écrit :mon dieu, quelle sont les symptomes de cette terrible maladie ? Variations intempestives dans le suraigu ? j'espère qu'après quelques doctes palpations vous saurez dépister le mal suffisamment tôt et sauver le pauvre jeune homme.bajazet a écrit :Et puis je voudrais vous ausculter car je crains de diagnostiquer chez vous un terrain favorable au développement de la siphysills.
Charles Bovary
le pied se porte bien pour l'instant mais la gangrène va monter, et bientôt elle aura tout investi, et tu ne pourras plus écouter le Liebestod que dans la version Galli-Curci avec variations de Proch inclusesaroldo a écrit :Encore faut-il que le malade désire réellement être guéri. De plus quand il frissonne en écoutant une certaine version infectée de "Da tempesta" il est définitivement considéré comme perdu
Mon pied se porte bien merci
C'est la faute à la fatalité !Clement a écrit : le pied se porte bien pour l'instant mais la gangrène va monter, et bientôt elle aura tout investi, et tu ne pourras plus écouter le Liebestod que dans la version Galli-Curci avec variations de Proch incluses
À ce stade-là, Aroldo commencera à présenter des signes de démence (des signes supplémentaires, je veux dire). Un jour pris de folie, il se jettera de son balcon. Le bon docteur Bajazet ira le recueillir, le montera jusqu'à son dernier étage, l'allongera et lui dira : "Qu'est-ce que je peux vous faire écouter qui vous fasse plaisir ?"
Aroldo répondra : "le trio du Rosenkavalier avec Horne et Grist". Et hop ! le bon docteur Bajazet le défenestrera derechef (de clinique).
La fatalité, vous dis-je.
je trouve que les contralti que tu n'aimes pas (Horne, Podles) sont merveilleuses, tant pis si tu préfères un chant plus éthéré. pour ma part, j'aime mon contralto (homme ou femme) saignant, charnu, avec du grave fourni.
on a trop souvent tendance à attendre dans ces rôles des voix blanches et asexuées (la plupart des falsettistes) alors qu'au contraire on doit entendre DEUX sexes pour le prix d'un. En ce sens, Lemieux, Mijanovic ou Mingardo sont de brillantes héritières de Horne.
on a trop souvent tendance à attendre dans ces rôles des voix blanches et asexuées (la plupart des falsettistes) alors qu'au contraire on doit entendre DEUX sexes pour le prix d'un. En ce sens, Lemieux, Mijanovic ou Mingardo sont de brillantes héritières de Horne.
Je ne fais pas autorité dans la matière mais je suis plutôt comme Clément : ce n'est pas drôle si on a aucun doute sur la sexualité du chanteur. L'ambiguité vient peut-être justement du fait d'entendre des femmes qui chantent comme des hommes ?
l'enlevement de Clarissa a été un des évènements de ma jeunesse.
d'autant qu'il ne faut pas exagérer, une contralto ne sonne jamias complètemetn comme une basse ! le trouble suffit, il ne s'agit pas d'une assimiltation.
dans Bajazet de Vivaldi, certaines parties de récitatif entre Asteria/Mijanovic et Tamerlano/Daniels sont éloquents : les deux voix sont toutes les deux ambiguës, et Mijanovic apparaît la plus forte, "virile", renversant l'équilibre des pouvoirs entre le tyran amoureux et sa captive à forte-tête.
Exemple opposé avec le tendre et innocent (niais ?) Selim de la Verità in Cimento (toujours Vivaldi), mêlant sa voix sopranisante (Jaroussky) à celles du personnage féminin (Bertagnolli, soprano) et de Mingardo (virile et veloutée) dans un superbe et extatique trio. la confusion des genres...
dans Bajazet de Vivaldi, certaines parties de récitatif entre Asteria/Mijanovic et Tamerlano/Daniels sont éloquents : les deux voix sont toutes les deux ambiguës, et Mijanovic apparaît la plus forte, "virile", renversant l'équilibre des pouvoirs entre le tyran amoureux et sa captive à forte-tête.
Exemple opposé avec le tendre et innocent (niais ?) Selim de la Verità in Cimento (toujours Vivaldi), mêlant sa voix sopranisante (Jaroussky) à celles du personnage féminin (Bertagnolli, soprano) et de Mingardo (virile et veloutée) dans un superbe et extatique trio. la confusion des genres...