j'ai 4 anecdoctes sympas: j'étais à marseille en 1990 (j'y suis resté pour le service); je ne voulais pas réserver des places à l'avance ne sachant pas de quels tours de garde j'allais écoper.
donc je me retrouve dispo pour le requiem de verdi à la cathédrale de la major avec castro-alberty et baglioni; mais je n'avais pas de place et ce qui restait était trop cher; ni une ni deux je file à l'hotel beauvau vers 17h (en général les dive et divi y résidaient); je me pointe à l'accueil et je fais appeler castro-alberty;
-allô?
- oui bonjour madame, vous ne me connaissez pas, voilà je n'ai pas de places pour ce soir parce que je fais mon service militaire pouvez-vous m'aider?
-attendez je descends
elle est descendue peu après avec beniamino prior, et une robe sur les bras;
-voilà ce qu'on va faire vous allez venir avec moi
-oui d'accord!
bon on prend le taxi, (un vrai connard celui-là, il fumait, ils ont gentiment demandé qu'il ne fume pas, il n'a pas pipé mot et a continué, heureusement le trajet n'était pas long)
on arrive à la cathédrale, elle m'a dit vous aller porter la robe et rentrer avec moi ; elle me donne la robe à porter, et je rentre avec elle dans la cathédrale; et elle me dit en souriant "maintenant que vous etes dedans à vous de jouer"
au moment des saluts elle m'a fait une gentille salutation du bras. elle a vraiment été sympa.
quand galina savova répétait turandot, je lui téléphonais tous les jours depuis le bureau d'un secrétaire..(je l'avais rencontrée un an avant pour nabucco); alors elle me racontait un peu les répétitions, qu'elle n'était pas contente à cause des fumigènes (c'était la grande mode à l'époque); elle m'an invité pour la première et après elle m'a invité au bar du beauvau jusqu'à trèèès tard. qu'est ce qu'elle était belle! quelle classe! me racontant des tas d'anecdotes et parlant parfaitement francais, comme ghena.
pour le faust à orange (leech esperian van dam) je ne pouvais aller qu'à la générale; j'ai poireauté devant l'entrée pour voir si quelqu'un en proposait, rien.. léonard pezzino arrive, et je lui demande gentiment s'il pouvait m'aider; il ne pouvait pas, il avait donné ses invitations; finalement un gars avait une entrée en trop (il distribuait les billets à un groupe d'amis et j'ai vu qu'un billet restait, qu'il manquait quelqu'un, et le gars rentrait dans le théâtre, je me suis précipité comme la vérole sur le bas clergé en caquetant nerveusement "vous n'en auriez pas une en trop par hasard" et hop il m'a donné la place.
j'ai pu allé voir ghena quand elle a chanté nabucco à nîmes, mais comme je n'avais pas d'hôtel (trop cher) j'ai poireauté à la gare toute la nuit..la journée du lendemain à la caserne fut un peu dure, mais bon j'avais vu ghena..
elle me dit "karpo est furieux, il m'a téléphoné, comment, vous ne chantez pas à marseille mais vous chantez à nîmes et besancon!!!"
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