Un petit dernier mot.
Comme beaucoup d’entre vous, j’ai été traumatisé par les évènements de vendredi dernier. Hier soir, j’étais trop heureux de pouvoir exorciser en partie en me joignant à des milliers de personnes qui retournaient au spectacle et adressaient (aussi) aux terroristes un message « on a pas peur de vous » et on continue à vivre comme avant.
J’étais très heureux de remettre un pied dans une salle accompagné de Warlikowski, Salonen, Brannigham et d’autres merveilleux artistes. J’étais heureux de voir que ceux-ci étaient debout et luttaient, par l’art, contre l’obscurantisme que certains voudraient nous imposer.
J’étais aussi heureux en rentrant de savoir que je pourrai partager le bonheur que j’ai éprouvé à cette superbe production (que je vous recommande chaudement) avec vous sur ODB. Quand j’ai constaté que mon fil avait été supprimé … parce qu’il n respecte pas une règle !
Le plaisir que j’avais d’être sur ODB était celui du partage, de l’échange, de l’affrontement parfois, bref, de la vie comme ailleurs. C’est cette vie qui nous rend passionnant et c’est ce qui motivait à être là.
Ces deniers temps, j’ai constaté qu’à certains de ces échanges, de nos enguelades parfois, se substituent purement et simplement l’effacement de discussions. Effacer une discussion, c’est pour moi la négation de la parole et du débat.
La seule limite aux échanges que je peux avoir avec des vrais gens est le refus du racisme, de l’antisémitisme, du sexisme, de l’homophobie et la nécessité d’un minimum de respect dans les échanges.
Aujourd’hui, les règles nouvelles édictées jour après jour (J-2, pas de politique, etc.) écornent pour moi le plaisir que j’avais à participer à la vie de ce site. Le déplaisir l’emporte sur le plaisir.
Quand on ne se trouve pas bien quelque part mieux vaut en sortir. Et je ne vais surement pas encore attendre les réprimandes de JdB me menaçant une nouvelle fois de me virer du site. Tu vois Jérôme, je ne te fais pas ce plaisir, c’est moi qui file …
Je ne doute pas que je continuerai à lire assidument la plupart de vos contributions.
Bises à la plupart d’entre vous
