Du l'Art et du cochon , quelques cartes de cet hiver põrtenos 2017
Du l'Art et du cochon , quelques cartes de cet hiver põrtenos 2017
Art
Buenos Aires fête le centenaire de Rodin, et oui il n'y a pas qu'au Grand Palais que ça se passe.
Au Museo de Bellas Artes superbe exposition d'une collection remarquable.
Pourquoi je vous en parle ? Pour La terre et la lune
C'est en 1906 en allant à Meudon que le premier directeur du musée , Eduardo Schiaffino acheta directement ce marbre original à Rodin ( il en existe un exemplaire au Musée Rodin de Paris) , il traversa l'Atlantique et se retrouva là où on peut le contempler depuis 1908 .
Évidemment je me disais que voilà un voyage terre lune autrement plus passionnel que l'imagerie de BD qu'on nous inflige pour Bohème.
Bernard
Buenos Aires fête le centenaire de Rodin, et oui il n'y a pas qu'au Grand Palais que ça se passe.
Au Museo de Bellas Artes superbe exposition d'une collection remarquable.
Pourquoi je vous en parle ? Pour La terre et la lune
C'est en 1906 en allant à Meudon que le premier directeur du musée , Eduardo Schiaffino acheta directement ce marbre original à Rodin ( il en existe un exemplaire au Musée Rodin de Paris) , il traversa l'Atlantique et se retrouva là où on peut le contempler depuis 1908 .
Évidemment je me disais que voilà un voyage terre lune autrement plus passionnel que l'imagerie de BD qu'on nous inflige pour Bohème.
Bernard
Sunt lacrymae rerum et mentem mortalia tangunt Énéide I v
Re: Du l'Art et du cochon , quelques cartes de cet hiver põrtenos 2017
Du lard ?
Visitons toujours ce Museo de Bellas Artes.
Une petite devinette.
Je demande à Placido de ne pas donner la réponse tout de suite !
Voici un tableau de 1962 d'un peintre espagnol.
Il s'intitule :
Retrato Imaginario de.....
Je ne vous donne pas le nom du peintre pour pas que vous vous jetiez sur Google et évidemment il faut trouver le nom de la personne représentée.
Nous sommes en 1962 , qui représente t il sachant qu'il s'agit d'une star française vivante ?
Je trouve ça très drôle car regardez bien, si le portrait n'a RIEN à voir avec ce qu'elle pouvait être en 1962 , il a quelque chose d' étonnamment prémonitoire.
.
Bernard
Quand l'identité du portrait aura été trouvée je donnerai le nom du peintre
Visitons toujours ce Museo de Bellas Artes.
Une petite devinette.
Je demande à Placido de ne pas donner la réponse tout de suite !
Voici un tableau de 1962 d'un peintre espagnol.
Il s'intitule :
Retrato Imaginario de.....
Je ne vous donne pas le nom du peintre pour pas que vous vous jetiez sur Google et évidemment il faut trouver le nom de la personne représentée.
Nous sommes en 1962 , qui représente t il sachant qu'il s'agit d'une star française vivante ?
Je trouve ça très drôle car regardez bien, si le portrait n'a RIEN à voir avec ce qu'elle pouvait être en 1962 , il a quelque chose d' étonnamment prémonitoire.
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Bernard
Quand l'identité du portrait aura été trouvée je donnerai le nom du peintre
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Re: Du l'Art et du cochon , quelques cartes de cet hiver põrtenos 2017
Du grand Art
Je fréquente le Teatro Cólon depuis des années et très régulièrement depuis sa réouverture, mais jamais je n'étais allé écouter un concert dans ce divin théâtre.
C'est dans cette salle que se produit l'Orchestre Symphonique de Buenos Aires.
Au programme du 7 décembre 2017
S.Prokofiev
Concerto No2 en sol mineur
Piano : Freddy Kempf
A.Dvorák
Symphonie N9 ( Nouveau Monde)
Direction : Enrique Arturo Diemecke
Avec un tel soliste qui vous execute l'impossible cadence de l'Allegretto du premier mouvement, une des choses les plus redoutables de l'époque , avec une telle assise dans l'énergie, la tension puis la violence après un Andante tout en couleurs liées et un rubato qui fait monter l'émotion.
Immédiatement on est saisi par la somptueuse sonorité qui enveloppe l'espace.
La fosse a été recouverte d'un superbe parquet de chêne et cette salle d'Opéra , la plus belle du Monde après le Palais Garnier, mais la meilleure du Monde pour les voix, se révèle à moi comme un écrin pour le piano , mais aussi pour l'orchestre , comme si l'on se trouvait à l'intérieur d'un instrument .
Le son est à la fois clair et chaud, vibrant et dense .
On est loin et il est proche.
Le nocturne de Chopin en bis sera un enchantement.
La symphonie du nouveau monde ne peut être mieux à sa place.
Ce vieux chef est d'une fougue et d'une passion qui contribuent encore à nous donner le sentiment de vivre de riches heures qu'on croyait révolues.
Bernard à suivre
Je fréquente le Teatro Cólon depuis des années et très régulièrement depuis sa réouverture, mais jamais je n'étais allé écouter un concert dans ce divin théâtre.
C'est dans cette salle que se produit l'Orchestre Symphonique de Buenos Aires.
Au programme du 7 décembre 2017
S.Prokofiev
Concerto No2 en sol mineur
Piano : Freddy Kempf
A.Dvorák
Symphonie N9 ( Nouveau Monde)
Direction : Enrique Arturo Diemecke
Avec un tel soliste qui vous execute l'impossible cadence de l'Allegretto du premier mouvement, une des choses les plus redoutables de l'époque , avec une telle assise dans l'énergie, la tension puis la violence après un Andante tout en couleurs liées et un rubato qui fait monter l'émotion.
Immédiatement on est saisi par la somptueuse sonorité qui enveloppe l'espace.
La fosse a été recouverte d'un superbe parquet de chêne et cette salle d'Opéra , la plus belle du Monde après le Palais Garnier, mais la meilleure du Monde pour les voix, se révèle à moi comme un écrin pour le piano , mais aussi pour l'orchestre , comme si l'on se trouvait à l'intérieur d'un instrument .
Le son est à la fois clair et chaud, vibrant et dense .
On est loin et il est proche.
Le nocturne de Chopin en bis sera un enchantement.
La symphonie du nouveau monde ne peut être mieux à sa place.
Ce vieux chef est d'une fougue et d'une passion qui contribuent encore à nous donner le sentiment de vivre de riches heures qu'on croyait révolues.
Bernard à suivre
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Re: Du l'Art et du cochon , quelques cartes de cet hiver põrtenos 2017
Brigitte Bardot ?Bernard C a écrit : ↑10 déc. 2017, 04:37Du lard ?
Visitons toujours ce Museo de Bellas Artes.
Une petite devinette.
Je demande à Placido de ne pas donner la réponse tout de suite !
Voici un tableau de 1962 d'un peintre espagnol.
Il s'intitule :
Retrato Imaginario de.....
Je ne vous donne pas le nom du peintre pour pas que vous vous jetiez sur Google et évidemment il faut trouver le nom de la personne représentée.
Nous sommes en 1962 , qui représente t il sachant qu'il s'agit d'une star française vivante ?
Je trouve ça très drôle car regardez bien, si le portrait n'a RIEN à voir avec ce qu'elle pouvait être en 1962 , il a quelque chose d' étonnamment prémonitoire.
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Retrato Imaginario1962.jpg
Bernard
Quand l'identité du portrait aura été trouvée je donnerai le nom du peintre
« Life’s but a walking shadow, a poor player / That struts and frets his hour upon the stage / And then is heard no more. It is a tale / Told by an idiot, full of sound and fury, / Signifying nothing. »
— Shakespeare, Macbeth
— Shakespeare, Macbeth
Re: Du l'Art et du cochon , quelques cartes de cet hiver põrtenos 2017
Même idée en ce qui me concerne... (si c'est ça, c'est vraiment un portrait imaginaire...)
PS Je ne voudrais pas trop couper les cheveux en quatre, mais c'est l'été là-bas, non ?
PS Je ne voudrais pas trop couper les cheveux en quatre, mais c'est l'été là-bas, non ?
Le sommeil de la raison engendre des monstres (Goya)
Re: Du l'Art et du cochon , quelques cartes de cet hiver põrtenos 2017
Oui tout à fait Adal et Micaela :
Ce qui est étonnant c'est la précocité de la représentation et un air de ressemblance avec ce que l'artiste est au fil du temps.
Bernard
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Re: Du l'Art et du cochon , quelques cartes de cet hiver põrtenos 2017
Oui tu as raison, si je transporte mon hiver , ici c'est la fin du printemps, on se baigne dans le Rio de la Plata
Bernard
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Re: Du l'Art et du cochon , quelques cartes de cet hiver põrtenos 2017
C'est parce que tu as tant insisté sur ce point que j'ai suivi cette piste
« Life’s but a walking shadow, a poor player / That struts and frets his hour upon the stage / And then is heard no more. It is a tale / Told by an idiot, full of sound and fury, / Signifying nothing. »
— Shakespeare, Macbeth
— Shakespeare, Macbeth
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Re: Du l'Art et du cochon , quelques cartes de cet hiver põrtenos 2017
Je l'avais, mais j'étais à BA en mars dernier et je l'avais bien en tête. Je te rejoins Bernard sur l'appréciation de l’acoustique du lieu notamment pour le symphonique. J'avais vu des Carmina avec le chœur en fond de scène, le même orchestre et son directeur musical pour l'ouverture de la saison.