Dimanche 10 septembre 2017
Wolfgang Amadeus Mozart
Concerto pour piano n° 23
Anton Bruckner
Symphonie n° 9
Belle fin de série pour le challenge de Barenboim à la Philharmonie avec le très célèbre concerto 23 où le maestro joue et dirige avec beaucoup de bonheur une oeuvre qu'il a du jouer des centaines de fois et surtout, avec cette étrange dernière symphonie de Bruckner, inachevée de tous les points de vue puisqu'il manque un mouvement et que certains passages abrupts, rudes, semblent eux aussi inaboutis.
C'est un peu comme si on découvrait une oeuvre en cours d'élaboration.
Le second mouvement qui commence par un ensemble impressionnant de pizzicati avec l'ensemble des cordes, est à mon avis le plus emblématique de l'oeuvre, comprenant toutes sortes de variations musicales extrêmes, intenses, avec ce léger et mystérieux solo de timbales qui ponctuent le passage de l'un à l'autre avant déchainement des cuivres (dont quelques "tuben", le fameux tuba wagnérien qui est en fait un cor un peu spéciale) ou des cordes.
La "conversation" avec Barenboim était annoncée en début de concert, puis annulée à l'entracte. Dommage.
Chaque musicien a reçu une fleur. Jolie attention et très grande ovation d'un public qui remplissait totalement la salle.
Barenboim est une star à Paris.
