Nobles seigneurs, salut !
Urbain, le page de Marguerite de Valois, vous annonce la parution d'un humble ouvrage dû au modeste talent d'un amateur. Cet ouvrage s'intitule "L'heureux stratagème ou la nuit des trois étoiles" et son auteur est Pierre Kalmar. Il est disponible depuis fin décembre sur Manuscrit.com. C'est une comédie musicale de terreur écrite qui s'inspire notamment des "Huguenots" de Giacomo Meyerbeer. Voici le lien si vous souhaitez en savoir davantage: http://www.manuscrit.com/catalogue/text ... vrage=6961
Un hommage à Giacomo Meyerbeer sous forme de roman...
="valery"
En parlant de Meyerbeer, le nouveau CD de Semiramide est sorti chez Naxos. J'aime Meyerbeer et j'estime le courage du festival de Bad Wildbad, mais je trouve l'oeuvre sans aucun intérêt comparée à d'autres Meyerbeer, et les interprètes très moyens.
Non temer, d'un basso affetto,
Non temer, d'un basso affetto
Non fu mai quel cor capace
Non temer, d'un basso affetto
Non fu mai quel cor capace
Oui, le festival de Bad Wildbad a donné l'été dernier cette Semiramis de Meyerbeer. J'y étais allé, et malgré la baguette de R. Bonynge, j'avais été déçu et par la musique (du Meyerbeer de jeunesse) et par les interprètes. Le CD de Bad Wildbad vient de paraître.calbo a écrit :="valery"
En parlant de Meyerbeer, le nouveau CD de Semiramide est sorti chez Naxos. J'aime Meyerbeer et j'estime le courage du festival de Bad Wildbad, mais je trouve l'oeuvre sans aucun intérêt comparée à d'autres Meyerbeer, et les interprètes très moyens.
Je ne connais que deux opéras sur les six opéras Italiens composés par Meyerbeer. Il s'agit de "L'exilé de Grenade" et du "Croisé en Egypte". Ces deux opéras atteignent par moment des sommets. J'en arrive même à me demander s'ils ne sont pas encore plus brillants que les six autres opéras de Meyerbeer, ceux de la période 1831-1865. Ils ne sont pas tout à fait comparables il est vrai. Dans "L'exilé de Grenade", plusieurs morceaux sont des chefs-d'oeuvre. Je pense notamment aux plages 8 et 9 de la version de Opéra rara. C'est fabuleusement mélodieux, élégant, inspiré, émouvant. Dans ces moments, Meyerbeer n'a rien à envier aux plus grands compositeurs. Dans "Le croisé en Egypte", on remarque des choeurs superbes et notamment un duo qui se transforme ensuite en trio dont la suavité évoque Mozart et peut-être aussi Donizetti avec quelque chose de religieux dans le ton. Je m'étonne que ces airs ne fassent pas partie de toutes les anthologies. Curieusement on valorise des airs comme "La blanche hermine" qui sans être ratés n'atteigent pas les sommets que je viens d'évoquer.
Il faudra que je l'écoute. On a voulu comparer les opéras de Meyerbeer de sa période Italienne avec ceux de Rossini, mais c'est quand même bien différent dans le ton. Il y a chez Meyerbeer une"emphase" et une puissance supérieure à celle de Rossini. Ses morceaux possèdent une ferveur, une intensité qu'on ne retrouve pas chez Rossini qui me semble un peu plus léger. "Semiramis" de Rossini m'a ennuyé, mais il faudra que je le réécoute pour vraiment me faire une opinion.