Le meilleur "mild und leise"
Re: Le meilleur "mild und leise"
1 FLAGSTAD , 2 FLAGSTAD , 3 FLAGSTAD, Incomparable, noblesse de la voix, il existe des dizaines d'enregistrement mais même si en fin de carrière en 52 l'aigu est un peu rétréci dans l'integrale avec FURTWAENGLER , elle est géniale.
Re: Le meilleur "mild und leise"
chaque époque a ses wagnériennes et straussiennes de référence. dans les années 80 c'était Jones, Behrens et Rysanek. lorsque Jones a embrassé le rôle d'Elektra ca a été un retentissement planétaire. Aujourd'hui la, référence ACTUELLE c'est Stemme (et comme il n'y a guère de concurrentes, ca n'est pas bien difficile); mais ce n'est certainement pas la référence définitive. et je ne ferai pas des milliards de km pour entendre Stemme dans quelque rôle que ce soit.
Re: Le meilleur "mild und leise"
On ne parle pas d'Elektra, c'est une toute autre histoire.
On parle d'Isolde.
Bernard
On parle d'Isolde.
Bernard
Sunt lacrymae rerum et mentem mortalia tangunt Énéide I v
Re: Le meilleur "mild und leise"
Mais c'est justement dans Elektra qu'on pourra bientôt l'entendre à Paris. Je crois que ses apparitions en France sont assez rares...
« Life’s but a walking shadow, a poor player / That struts and frets his hour upon the stage / And then is heard no more. It is a tale / Told by an idiot, full of sound and fury, / Signifying nothing. »
— Shakespeare, Macbeth
— Shakespeare, Macbeth
Re: Le meilleur "mild und leise"
Je citais Elektra pour illustrer mon propos. J'aurais tout aussi pu citer Isolde.
Re: Le meilleur "mild und leise"
Je ne mets pas sur le même plan les deux rôles ni les deux références.
Si Stemme dans la lignée des sopranos modernes est une des premières Isoldes possibles , une " référence" incontournable , elle est une très grande Elektra mais pas dans le même degré de référence même si actuellement il n'y a pas plus importante qu'elle sur les scènes mondiales.
Comme Isolde , si on est fan d'Isolde elle est la seule qui vaille actuellement le voyage.
Si on n'est pas spécialement fan d'Isolde, on peut attendre qu'elle passe dans le voisinage ou qu'une collègue fasse l'affaire.
Bernard
Sunt lacrymae rerum et mentem mortalia tangunt Énéide I v
Re: Le meilleur "mild und leise"
C'est ce que je disais: c'est la référence actuelle soit, mais pas définitive.
Re: Le meilleur "mild und leise"
Je ne peux qu'être d'accord avec toi, rien n'est définitif en ces matières.
Mais quand l'occasion se présente ne faisons pas toujours les fines bouches en attendant je ne sais quoi.
Bernard
Sunt lacrymae rerum et mentem mortalia tangunt Énéide I v
- Franz Muzzano
- Baryton
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- Enregistré le : 30 oct. 2014, 02:19
Re: Le meilleur "mild und leise"
De toute façon, la comparaison se faisait sur le seul "Mild un leise", pas sur Isolde dans sa totalité.
Nous n'avons pas besoin d'artistes, nous avons besoin de gens qui ont besoin d'artistes...
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- Ténor
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- Enregistré le : 16 avr. 2014, 14:17
Re: Le meilleur "mild und leise"
Il y a d'ailleurs quelque chose d'étrange dans le parcours de Nina Stemme... Quand elle débute, elle est Cherubin, Micaela, Pamina... des rôles à mille lieues de ce qu'elle fait maintenant. Puis elle est Butterfly, la Comtesse, Marguerite, Arabella, Elsa..... Et puis tout à coup : Glyndebourne et Isolde. Le début de ses rôles wagnériens : petit à petit, mais sur une brève durée, voilà un soprano lyrique qui devient bientôt une hochdramatische.... Et personne ne s'étonne ? Quand une soprano d'une autre tradition (francophone ou italienne) fait un tel parcours, on crie casse-cou, Jérôme le premier, en mettant en avant la fragilité de ses moyens d'origine ! Mais pour une wagnérienne, cela passe comme une lettre à la poste... Dans le temps, Schwarzkopf n'aurait pas été plus loin que Elsa ou Agathe... Et je ne parle pas que de Nina ; Anja Kampe a suivi le même parcours ; à ses débuts Gretel, Fiorilla et les soubrettes mozartiennes (une merveilleuse Suzanne, que j'ai vu à Metz où elle était en troupe à l'époque de Danielle Ory...). Maintenant elle est Isolde, Kundry... Pareil pour Lisbeth Balslev, une danoise qui a débuté en Fiordiligi, et qui, depuis sa Senta de Bayreuth est devenue une belle Isolde.
Alors y a-t'il un secret que les nordiques partagent entre elles et qui ne peut pas s'appliquer aux représentantes des autres traditions vocales, Netrebko mis à part ?
Alors y a-t'il un secret que les nordiques partagent entre elles et qui ne peut pas s'appliquer aux représentantes des autres traditions vocales, Netrebko mis à part ?