Votre premier opéra en salle ?
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Re: Votre premier opéra en salle ?
Bon, je vais me dater (au carbone 14 !), mais mon premier "vrai" opéra, cela a été la reprise (après Versailles) des fameuses Noces de Figaro (Strehler) à Garnier, pour l'ère Liebermann, lors des premières représentations. Je n'étais pas bien vieille, et mes parents n'achetaient pas les programmes de salle, donc je ne sais pas la date. J'avais bénéficié du désistement d'un de leurs amis !!
Etant donné qu'en cette lointaine époque, il n'y avait pas de surtitres, j'avais lu 10 000 fois le livret traduit, on m'avait bien tout expliqué, pour bien suivre ce qui se passait...
Mes pauvres parents ne se doutaient pas que cela déclencherait chez moi une passion pour Mozart et pour cette oeuvre en particulier ! (Cela m'a même menée à l'écriture d'une biographie sur la Susanna de la création, Nancy Storace !!) Comme nous n'avions pas de TV (quand nous en avons eu une, je n'y regardais d'ailleurs que le théâtre, l'opéra et les documentaires historiques...) nous étions branchés sur France Musique en permanence ou presque, et j'étais déjà dingue de musique classique et d'opéra.
Mes parents se sont d'ailleurs abonnés en souscription à l'Avant Scène Opéra avant la parution du 1er numéro... (Dès qu'un numéro paraissait, j'allais emprunter plusieurs versions (quand il y en avait) à la discothèque (c'est comme cela qu'on appelait alors les médiathèques !) municipale.
Etant donné qu'en cette lointaine époque, il n'y avait pas de surtitres, j'avais lu 10 000 fois le livret traduit, on m'avait bien tout expliqué, pour bien suivre ce qui se passait...
Mes pauvres parents ne se doutaient pas que cela déclencherait chez moi une passion pour Mozart et pour cette oeuvre en particulier ! (Cela m'a même menée à l'écriture d'une biographie sur la Susanna de la création, Nancy Storace !!) Comme nous n'avions pas de TV (quand nous en avons eu une, je n'y regardais d'ailleurs que le théâtre, l'opéra et les documentaires historiques...) nous étions branchés sur France Musique en permanence ou presque, et j'étais déjà dingue de musique classique et d'opéra.
Mes parents se sont d'ailleurs abonnés en souscription à l'Avant Scène Opéra avant la parution du 1er numéro... (Dès qu'un numéro paraissait, j'allais emprunter plusieurs versions (quand il y en avait) à la discothèque (c'est comme cela qu'on appelait alors les médiathèques !) municipale.
Une monstrueuse aberration fait croire aux hommes que le langage est né pour faciliter leurs relations mutuelles. - M. Leiris
Mon blog, CMSDT-Spectacles Ch'io mi scordi di te : http://cmsdt-spectacles.blogspot.fr/
Mon blog consacré à Nancy Storace : http://annselinanancystorace.blogspot.fr/
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Re: Votre premier opéra en salle ?
Mon premier opéra en salle remonte à 1973 il me semble (j'étais un tout petit boudchou dont le lait sortait encore du nez...) et il est au nombre de 3 en dates rapprochées, ce furent :
- Carmen au ROH, avec Verrett, Domingo, Van Dam et Dame Kiri il me semble, + God save the Queen et tout le tralala qui m'avait fortement impressionné. J'avais trouvé l'oeuvre assez chiante (j'ai beaucoup changé d'avis depuis), mais l'ambiance, le cadre, l'hystérie collective du public m'avaient fasciné et c'est cela qui m'a mordu pour la suite. J'avais également été très impressionné par Placido Domingo, au sujet de qui je me souviens que j'avais posé plein de questions à mes parents sur le trajet du retour. Après j'étais devenu une vraie teigne : dès que je lisais dans "Opera" (une revue britannique à laquelle mon père était abonné) que Domingo allait chanter prochainement à Paris ou à Londres, je devenais hystérique à réclamer que l'on prenne des billets... Cela devenait une monnaie d'échange : si tu fais bien tes devoirs à l'école, tu iras voir Domingo à l'Opéra...
- Quelques mois après, Orphée et Eurydice à Garnier, avec Gedda, Pilou, Eda-Pierre. Là encore je n'avais prêté aucun intérêt à l'oeuvre, en revanche la production m'avait fasciné, ainsi que la salle, le plafond de Chagall, les foyers, l'hystérie du public (je me souviens que quelqu'un s'était fait violemment huer mais je ne me souviens plus qui, peut-être le chef ? Pour moi c'était top, on se croyait dans un stade de foot...). Une image forte m'est restée, c'était la beauté sculpturale de Christiane Eda-Pierre dans le rôle de l'Amour, juchée sur un piédestal éclairée d'un blanc de marbre
- Quelques mois après, le Nozze de Strehler à Garnier. Comme j'en ai vu plusieurs reprises dans les années qui suivirent, je me mélange un peu les pinceaux côté distribution mais il me semble qu'il y avait Berganza. En tous cas là j'avais (enfin !) eu le coup de foudre pour l'oeuvre (contrairement à Orphée et Carmen), la production, l'émotion qui émanait de ce spectacle.
J'étais vraiment très petit enfant, ce qui me fait dire qu'il n'est pas nécessaire d'attendre un certain âge pour emmener ses enfants à l'opéra : contrairement aux clichés, on peut être mordu par le virus bien avant l'âge de 8 ans, et sans avoir besoin pour cela d'une version abrégée d'une Flûte enchantée en français par une troupe amateur... Au contraire, être tout de suite confronté à un spectacle 4 étoiles dans de vraies conditions d'un opéra avec son vrai public, c'est à mon sens très efficace pour distiller le virus !
- Carmen au ROH, avec Verrett, Domingo, Van Dam et Dame Kiri il me semble, + God save the Queen et tout le tralala qui m'avait fortement impressionné. J'avais trouvé l'oeuvre assez chiante (j'ai beaucoup changé d'avis depuis), mais l'ambiance, le cadre, l'hystérie collective du public m'avaient fasciné et c'est cela qui m'a mordu pour la suite. J'avais également été très impressionné par Placido Domingo, au sujet de qui je me souviens que j'avais posé plein de questions à mes parents sur le trajet du retour. Après j'étais devenu une vraie teigne : dès que je lisais dans "Opera" (une revue britannique à laquelle mon père était abonné) que Domingo allait chanter prochainement à Paris ou à Londres, je devenais hystérique à réclamer que l'on prenne des billets... Cela devenait une monnaie d'échange : si tu fais bien tes devoirs à l'école, tu iras voir Domingo à l'Opéra...
- Quelques mois après, Orphée et Eurydice à Garnier, avec Gedda, Pilou, Eda-Pierre. Là encore je n'avais prêté aucun intérêt à l'oeuvre, en revanche la production m'avait fasciné, ainsi que la salle, le plafond de Chagall, les foyers, l'hystérie du public (je me souviens que quelqu'un s'était fait violemment huer mais je ne me souviens plus qui, peut-être le chef ? Pour moi c'était top, on se croyait dans un stade de foot...). Une image forte m'est restée, c'était la beauté sculpturale de Christiane Eda-Pierre dans le rôle de l'Amour, juchée sur un piédestal éclairée d'un blanc de marbre
- Quelques mois après, le Nozze de Strehler à Garnier. Comme j'en ai vu plusieurs reprises dans les années qui suivirent, je me mélange un peu les pinceaux côté distribution mais il me semble qu'il y avait Berganza. En tous cas là j'avais (enfin !) eu le coup de foudre pour l'oeuvre (contrairement à Orphée et Carmen), la production, l'émotion qui émanait de ce spectacle.
J'étais vraiment très petit enfant, ce qui me fait dire qu'il n'est pas nécessaire d'attendre un certain âge pour emmener ses enfants à l'opéra : contrairement aux clichés, on peut être mordu par le virus bien avant l'âge de 8 ans, et sans avoir besoin pour cela d'une version abrégée d'une Flûte enchantée en français par une troupe amateur... Au contraire, être tout de suite confronté à un spectacle 4 étoiles dans de vraies conditions d'un opéra avec son vrai public, c'est à mon sens très efficace pour distiller le virus !
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Re: Votre premier opéra en salle ?
N’étant pas né dans une famille musicale, j’ai vu mon premier opéra scénique assez tard, en février 1982 (je ne compte pas une Vie Parisienne décevante). Mon frère, de 11 ans plus âgé, n’en avait jamais vu non plus. Il travaillait en URSS sur un chantier (l’hôtel Cosmos, pour les jeux olympiques). Il est revenu un weekend et il lui a pris le coup d’aller à la billetterie car l'ONP affichait Lohengrin. Il restait quelques places d’orchestre (j’ai eu le strapontin). J’ai le souvenir d’un mal au fesse épouvantable, d’un truc très long mais impressionnant (de Wagner, je ne connaissais, par le disque, que les extraits symphoniques, comme mon frère du reste). Ce fut aussi mon premier changement de distribution. Mais le virus est surtout venu avec le Macbeth mis en scène par Pizzi au Châtelet un mois plus tard. C’était franchement génial (existe-t-il un enregistrement ?). Premier déplacement en quasi province un an après pour le Don Giovanni mis en scène par Toscan du Plantier à Monte-Carlo, avec Raimondi (les 2 très bien), puis premier déplacement à l’étranger en avril 83 (Don Carlos, pour la même VF que celle qui sera donnée à Bastille). Entre temps, j’avais commencé à voir plusieurs fois le même spectacle avec la même distribution. J'étais cuit. Parallèlement, je fréquentais Le Phonographe et Papageno pour leur live rarissimes.
"Venez armé, l'endroit est désert" (GB Shaw envoyant une invitation pour l'une de ses pièces).
Re: Votre premier opéra en salle ?
J'ai attrapé le virus vers 12 ans, avec les disques de mon père (Carmen, le Barbier de Séville, les Contes d'Hoffmann, Faust, Manon...) qu'il écoutait très peu, préférant vivre avec ses souvenirs, et j'ai cassé les oreilles de la famille pendant des années en chantant à tue-tête l'air de la calomnie et l'air du veau d'or.
Mais dans le Sud-Ouest, pas d'opéra, ni à Pau ni à Bayonne. Et donc la première live fut La Bohème à Rouen, à 25 ans. Je me suis rattrapé, depuis. Première à l'étranger : I Capuleti e I Montecchi à Venise en 1993 avec Katia Ricciarelli (qui a été huée).
La première de ma petite fille a été la Flûte enchantée à Angers à 7 ans, mais elle a pris le virus l'année suivante, quand je l'ai emmenée voir Adrienne Lecouvreur à Bastille. Depuis, elle a vu Aïda (elle a adoré Radvanovsky), Carmen, la Cenerentola...
Mais dans le Sud-Ouest, pas d'opéra, ni à Pau ni à Bayonne. Et donc la première live fut La Bohème à Rouen, à 25 ans. Je me suis rattrapé, depuis. Première à l'étranger : I Capuleti e I Montecchi à Venise en 1993 avec Katia Ricciarelli (qui a été huée).
La première de ma petite fille a été la Flûte enchantée à Angers à 7 ans, mais elle a pris le virus l'année suivante, quand je l'ai emmenée voir Adrienne Lecouvreur à Bastille. Depuis, elle a vu Aïda (elle a adoré Radvanovsky), Carmen, la Cenerentola...
la mélodie est immorale
Nietzsche
Nietzsche
Re: Votre premier opéra en salle ?
4, 8, 11, 14, 17, 22, 26 avril 1973paco a écrit : ↑22 sept. 2017, 13:56- Quelques mois après, Orphée et Eurydice à Garnier, avec Gedda, Pilou, Eda-Pierre. Là encore je n'avais prêté aucun intérêt à l'oeuvre, en revanche la production m'avait fasciné, ainsi que la salle, le plafond de Chagall, les foyers, l'hystérie du public (je me souviens que quelqu'un s'était fait violemment huer mais je ne me souviens plus qui, peut-être le chef ? Pour moi c'était top, on se croyait dans un stade de foot...). Une image forte m'est restée, c'était la beauté sculpturale de Christiane Eda-Pierre dans le rôle de l'Amour, juchée sur un piédestal éclairée d'un blanc de marbre
- Quelques mois après, le Nozze de Strehler à Garnier. Comme j'en ai vu plusieurs reprises dans les années qui suivirent, je me mélange un peu les pinceaux côté distribution mais il me semble qu'il y avait Berganza. En tous cas là j'avais (enfin !) eu le coup de foudre pour l'oeuvre (contrairement à Orphée et Carmen), la production, l'émotion qui émanait de ce spectacle.
Orphée et Eurydice
M. Rosenthal / R. Clair
N. Gedda, J. Pilou, C. Eda-Pierre
7, 13 avril, 11, 14, 16, 19, 31 mai, 2 juin 1973
Le Nozze di Figaro
G. Solti (7) / C. Mackerras / J. Rudel (31 mai, 2 juin )
T. Krause, G. Janowitz / M. Price (11, 14, 16, 19, 31 mai, 2 juin) J. Van Dam, M. Freni, F. Von Stade / T. Berganza (11, 14, 16, 19), J. Berbié, K. Moll, M. Sénéchal, J. Loreau
Parution de ma biographie "Régine Crespin, La vie et le chant d'une femme" ! Extraits sur https://reginecrespinbiographie.blogspot.com/
Odb-opéra
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Re: Votre premier opéra en salle ?
Mon premier grand festival :
15 juillet 1988, Armida de Rossini à Aix
G. Masini / J. C. Fall , J. Anderson, R. Blake, R. Gimenez, Y. Yamaji, C. Bladin, G. Surian
Mon premier opéra à Paris :
22 ou 25 avril 1991, Châtelet*, Ariane et BB* E. Inbal / R. Berghaus, F. Pollet, N. Denize, G. Bacquier
24 avril 1991, Bastille*, Manon Lescaut, M. Barbacini / R. Carsen, Barbara Daniels, Antonio Ordonez, Patrick Raftery, Jules Bastin, Ian Caley, Doris Lamprecht
mon premier opéra à l'étranger :
10 février 1991, Monte-Carlo*, The Rake’s progress* John Mauceri / John Cox / D. Hockney
17 ou 19 août 1991, Londres, Don Giovanni à l’ENO (en anglais !)Jerzy Maksymiuk/James Holmes // Jonathan Miller avec Jane Eaglen, Cathryn Pope, Margaret Preece, Kim Begley, Steven Page, Arwel Huw Morgan, Clive Bayley, John Tranter
Parution de ma biographie "Régine Crespin, La vie et le chant d'une femme" ! Extraits sur https://reginecrespinbiographie.blogspot.com/
Odb-opéra
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Re: Votre premier opéra en salle ?
C'était Faust, en famille à l'opéra Garnier (forcément!). C'était un rite. Nous avions une loge. Ca devait être à la fin des années cinquante. Il y avait un ballet. Ma mère aimait beaucoup l'air de la scène finale <<ange pur ange radieux>>. Je n'en ai gardé presque aucun souvenir et je n'y avais certainement rien compris.
Faustin
Faustin
Re: Votre premier opéra en salle ?
Grâce au site de l'ONL, je l'ai enfin retrouvé : saison 1978-79 Die Walküre, dirigée par Tchakarov.
Souvenir horrible et très pénible invitation comme potiche en remplacement d'une vieille... tante (sic) !
Vivent le disque, la pugnacité de ma mère et son amour pour Tannhäuser pour réécouter du Wagner dans la foulée.
Pour la salle, il me faudra attendre Gardiner pour y retourner soit dix années de purgatoire... J'étais beaucoup trop jeune pour une telle expérience
Souvenir horrible et très pénible invitation comme potiche en remplacement d'une vieille... tante (sic) !
Vivent le disque, la pugnacité de ma mère et son amour pour Tannhäuser pour réécouter du Wagner dans la foulée.
Pour la salle, il me faudra attendre Gardiner pour y retourner soit dix années de purgatoire... J'étais beaucoup trop jeune pour une telle expérience
Re: Votre premier opéra en salle ?
Juste un souvenir (et un clin d'oeil pour mes "contemporains") pour l'anniversaire de mon dépucelage (novembre 82) et ayant recherché la trace des mes initiateurs (pas grand chose à me mettre sous la dent sur Voldemort) :Loïs a écrit : ↑16 août 2017, 08:28De même génération et région que JdB (sinon que je suis montpellierain et pas nîmois, faut pas pousser quand même ), j'ai évidemment les mêmes souvenirs.
Mon dépucelage (saison 82/83): Lakmé avec Martine Masquelin (qui remplaçait Ghyslaine Raphanel souffrante), Ginès Sirrera et Ernest Blanc (après étonnez vous de mon amour pour les barytons). Son fils Jacques dirigeait. Rencontre avec Andrea Guyot à l'issue, elle était professeur de Masquelin.
* Martine Masquelin démarra sur les chapeaux de roues après ses trois premiers prix (chant, comédie musicale et art lyrique) au CNSM de Paris mais la carrière tourna court (en tout cas dans la lumière) et il semble qu'elle ne chanta que de l'opérette par la suite. J'ai retrouvé une trace avec Gretry:
https://www.youtube.com/watch?v=r4WJyucV5xg
* Ginès Sirrera, que je revis quelques années plus tard dans Thaïs à Marseille, m'a laissé le souvenir d'une extrême élégance dans le chant (confirmé par un récital vinyle sur lequel j'ai pu mettre la main). Quand il chantait c'était la classe. Je vous ai retrouvé ceci:
https://www.youtube.com/watch?v=5ArDfCeDrQ0
ou
https://www.youtube.com/watch?v=E6r2BqkSsZE
et la seule intégrale que je lui connais:
https://www.youtube.com/watch?v=iKchucZPtQc
* Bon, bien entendu le troisième fut probablement le plus grand baryton français de la seconde moitié du XXème avec une discographie magnifique (avec notamment les grands moments à Bayreuth) , donc facile de le rerouver dans Lakmé:
https://www.youtube.com/watch?v=9a2aXO7Ytcg
Re: Votre premier opéra en salle ?
Aïda au Palais des Sports à Liège en 1983 - Décentralisation de l'Opéra de Liège qui a permis à beaucoup de découvrir l'opéra.
L'acoustique et le confort étaient pires qu'au Palais Opéra qu'on a connu pendant les derniers travaux mais comme j'étais habituée à Forest National pour les ballets de Béjart, cela ne m'a pas vraiment gêné au début ... après 4 ou 5 ans, cette décentralisation du 1er spectacle de septembre a pris fin et j'en ai été bien heureuse ! Mon premier abonnement à Liège date lui de 1986 avec Samson et Dalila.
1983 ... j'avais 27 ans.
L'acoustique et le confort étaient pires qu'au Palais Opéra qu'on a connu pendant les derniers travaux mais comme j'étais habituée à Forest National pour les ballets de Béjart, cela ne m'a pas vraiment gêné au début ... après 4 ou 5 ans, cette décentralisation du 1er spectacle de septembre a pris fin et j'en ai été bien heureuse ! Mon premier abonnement à Liège date lui de 1986 avec Samson et Dalila.
1983 ... j'avais 27 ans.