Il a du confondre avec Florent Pagny , autre grand "baryton" qui chante la donna è mobileHELENE ADAM a écrit : ↑20 mai 2017, 13:17Sur France Musique à l'instant : le récital du très beau baryton Cyrille Dubois....
Les carabistouilles des critiques (et des autres)
Re: Les carabistouilles des critiques (et des autres)
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Re: Les carabistouilles des critiques (et des autres)
En cherchant sur le Net des vidéos de Suzanne Sarroca, je suis tombée sur un bref extrait du Don Carlos de 64 où elle affronte Rita Gorr. Cette vidéo est éditée par les Fresques INA, En scènes le spectacle vivant en vidéo. Un organisme tout ce qu'il y a de plus officiel, avec en théorie des professionnels.... Eh bien, j'ai déchanté : pas l'extrait, non, que je regarderai ce soir. Mais le texte de présentation. L'auteur évoque d'abord les deux chanteuses, Rita Gorr et Suzanne Sarroca, mais en allant plus loin, il parle de la soprano française... Rita Gorr (sic !) et après de la mezzo belge... Régine Crespin (resic !). Devant tant d'ignorance, on peut imaginer un quelconque scribouillard. Eh bien non. L'auteur de cette carabistouille : Pierre Flinois ! L'un des critiques lyriques français soi-disant les plus compétents. J'espère qu'il s'agit d'une faute d'inattention ou qu'on a mal copié son texte ! Parce que sinon...
Re: Les carabistouilles des critiques (et des autres)
Je pense qu'il s'agit simplement d'une erreur de transcription : il est évident que ce qui est dit sur Rita Gorr concerne en fait Sarroca et ce qui est dit de Crespin correspond exactement à la carrière de Gorr. A mon avis, Flinois est innocent sur ce coup-là !sopranolove a écrit : ↑01 juin 2017, 08:22En cherchant sur le Net des vidéos de Suzanne Sarroca, je suis tombée sur un bref extrait du Don Carlos de 64 où elle affronte Rita Gorr. Cette vidéo est éditée par les Fresques INA, En scènes le spectacle vivant en vidéo. Un organisme tout ce qu'il y a de plus officiel, avec en théorie des professionnels.... Eh bien, j'ai déchanté : pas l'extrait, non, que je regarderai ce soir. Mais le texte de présentation. L'auteur évoque d'abord les deux chanteuses, Rita Gorr et Suzanne Sarroca, mais en allant plus loin, il parle de la soprano française... Rita Gorr (sic !) et après de la mezzo belge... Régine Crespin (resic !). Devant tant d'ignorance, on peut imaginer un quelconque scribouillard. Eh bien non. L'auteur de cette carabistouille : Pierre Flinois ! L'un des critiques lyriques français soi-disant les plus compétents. J'espère qu'il s'agit d'une faute d'inattention ou qu'on a mal copié son texte ! Parce que sinon...
Re: Les carabistouilles des critiques (et des autres)
Alléché par un post sur le compte FB d'Hélène Adam, j'ai fait ce que je ne fais jamais, lire le blog du Wanderer (beaucoup trop verbeux et mal informé pour moi)
Il se trompe lourdement lorsqu'il affirme qu' Ernani est inconnu en France
Certes Paris n'a jamais entendu la version originale de l’opéra de Verdi en version scénique mais on relève toutefois une version concertante donnée, dans le cadre d’un cycle dévolu aux Verdi de jeunesse, les 21 et 24 mars 1982 au Châtelet avec Giuliano Ciannella, Seta Del Grande, John Bröcheler, John Cheek.
En province, on note les représentations à Marseille en 1976 (avec N. Todisco et G. Dimitrova) et en 1985, année du centenaire de la mort de V. Hugo, une représentation à Nîmes le 1 décembre 1985 avec Evelyn Brunner, Angelo Marenzi, JC Morales et Attila Manizade.
En juin 1993, l’Opéra Nice a monté Ernani dans une production de D. Krief avec A. Glassmann, R. Massis, F. Ginsberg, HJ Tian et, trois ans plus tard, l’Opéra du Rhin affichait dans cet opéra G. Grigorian, M. Dragoni et R. Scandiuzzi.
A Montpellier, fin mai 1999, on a applaudi une mise en scène de JC Auvray, avec à nouveau le ténor russe Gegam Grigorian entouré cette fois de Hasmik Papian et de Carlo Guelfi.
Ernani vient 'd'être donné à Toulouse et est annoncé à Marseille pour juin 2018.
Passons aussi sur les représentations limitrophes récentes à Monte-Carlo et à Liège dans al production de JL Grinda
Il se trompe lourdement lorsqu'il affirme qu' Ernani est inconnu en France
Certes Paris n'a jamais entendu la version originale de l’opéra de Verdi en version scénique mais on relève toutefois une version concertante donnée, dans le cadre d’un cycle dévolu aux Verdi de jeunesse, les 21 et 24 mars 1982 au Châtelet avec Giuliano Ciannella, Seta Del Grande, John Bröcheler, John Cheek.
En province, on note les représentations à Marseille en 1976 (avec N. Todisco et G. Dimitrova) et en 1985, année du centenaire de la mort de V. Hugo, une représentation à Nîmes le 1 décembre 1985 avec Evelyn Brunner, Angelo Marenzi, JC Morales et Attila Manizade.
En juin 1993, l’Opéra Nice a monté Ernani dans une production de D. Krief avec A. Glassmann, R. Massis, F. Ginsberg, HJ Tian et, trois ans plus tard, l’Opéra du Rhin affichait dans cet opéra G. Grigorian, M. Dragoni et R. Scandiuzzi.
A Montpellier, fin mai 1999, on a applaudi une mise en scène de JC Auvray, avec à nouveau le ténor russe Gegam Grigorian entouré cette fois de Hasmik Papian et de Carlo Guelfi.
Ernani vient 'd'être donné à Toulouse et est annoncé à Marseille pour juin 2018.
Passons aussi sur les représentations limitrophes récentes à Monte-Carlo et à Liège dans al production de JL Grinda
Parution de ma biographie "Régine Crespin, La vie et le chant d'une femme" ! Extraits sur https://reginecrespinbiographie.blogspot.com/
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Re: Les carabistouilles des critiques (et des autres)
Ernani a aussi été donné à Marseille en mars 1999, avec Franco Farina, Michele Crider, Vladimir' Chernov et Paul Plishka, direction Giuliano Carella.
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Re: Les carabistouilles des critiques (et des autres)
Sur ce sujet, comme sur bien d'autres, il souffle un vent d'erreur ...
"Venez armé, l'endroit est désert" (GB Shaw envoyant une invitation pour l'une de ses pièces).
Re: Les carabistouilles des critiques (et des autres)
Pas vraiment une carabistouille, mais en la lisant je ne peux m'empêcher de sursauter : au sujet du Trovatore monégasque, Opéra Magazine qui écrit, au sujet du Manrico de Meli : "l'hériter actuel le plus crédible de Franco Corelli et Carlo Bergonzi"
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Re: Les carabistouilles des critiques (et des autres)
Et de Villazon !
"Venez armé, l'endroit est désert" (GB Shaw envoyant une invitation pour l'une de ses pièces).
Re: Les carabistouilles des critiques (et des autres)
En tout cas, ça donne envie de connaître les moins crédibles...
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Re: Les carabistouilles des critiques (et des autres)
Il ne m'a pas fallu beaucoup de temps de pratique en tant que spectateur pour comprendre que Opéra Magazine ne présentait globalement aucun intérêt (pour moi en tout cas).
J'imagine que ça fait probablement vivre tout un microcosme de critiques à bout de souffle plus ou moins dépendant des institutions lyriques.
Mais j'imagine que le problème est global. Quel intérêt de lire des critiques sur papier de spectacles plusieurs semaines après ?
Comment ce type de support arrive-t-il à survire face au digital ?
J'imagine que ça fait probablement vivre tout un microcosme de critiques à bout de souffle plus ou moins dépendant des institutions lyriques.
Mais j'imagine que le problème est global. Quel intérêt de lire des critiques sur papier de spectacles plusieurs semaines après ?
Comment ce type de support arrive-t-il à survire face au digital ?
Comment ça, merde alors ?! But alors you are French !