Les carabistouilles des critiques (et des autres)
Re: Les carabistouilles des critiques (et des autres)
Alors là oui. On ne demande pas à chaque fois des articles hyper-philosophiques, mais là on touche le fond. Et c'est un problème qui dépasse largement celui de l'importance du physique (ou pas) à l'opéra (ou ailleurs).MariaStuarda a écrit : ↑29 sept. 2017, 16:39Je trouve ça tout de même révélateur que le très auto-proclamé journal si sérieux "Le monde" verse également dans ce genre d'article.micaela a écrit : ↑29 sept. 2017, 16:23Cet article est surtout ridicule, il n'y a pas là matière à amorcer un débat . Si le physique de Jordan était, disons quelconque, la rédactrice aurait trouvé autre chose (ses goûts vestimentaires, son plat préféré ou Dieu sait quoi) pour meubler.
L'anecdote sur les chats destructeurs de partitions est amusante, mais il n'y a pas de quoi en faire un plat. C'est juste un détail qui peut "pimenter" une interview...
D'autre part, si faire des réflexions sur le physique avantageux de certaints artistes, c'est parfois idiot, voire ridicule, c'est toujours plus supportable que les commentaires déplacés sur le physique imposant de certaines chanteuses (mais pas des chanteurs).
Le sommeil de la raison engendre des monstres (Goya)
[HS] Des chats Re: Les carabistouilles des critiques (et des autres)
Je suis tombé sur le nom des chats de YNS :MariaStuarda a écrit : ↑29 sept. 2017, 14:53Est ce que sont 2 des 3 chats de yannick Nezet-Seguin ?jeantoulouse a écrit : ↑29 sept. 2017, 13:30Après cette puissante évocation, l'article se conclut ainsi : "Sans doute Philippe Jordan mettra-t-il dans ses bagages ses deux chats parisiens, Liam et Léon, lesquels devront parfaire leur éducation musicale et surmonter leur aversion pour Haydn, père du classicisme viennois,dont ils ont déchiqueté une partition imprudemment restée sur le piano du salon".
Y a anguille sous roche ou matou sous le piano !!!
-Rodolfo
-Melisande
-Rafa (de Nadal)
" Ils m'apprennent la résilience, l'affection, la compréhension, l'indépendance" YNS in Yannick's Essentials Metopera 2017.
B
Sunt lacrymae rerum et mentem mortalia tangunt Énéide I v
Re: Les carabistouilles des critiques (et des autres)
Karajan hurler ??... Ca me paraît incompatible... Tu as des exemples ?...Bernard C a écrit : ↑29 sept. 2017, 15:46avec Karajan , il y avait déjà quelque chose de ça ...mais on le reliait non à l'image séductrice elle-même du corps , mais à une représentation du Chef , dans sa gestuelle , dans ses interjections - on publiait nombre d'extraits de répétitions pour entendre le chef hurler ses Kommandements[/i][/size] ) on se dit qu'il s'agit bien d'une séduction travaillée .
Sinon, cet article du Monde est en effet très consternant et je suis d'accord avec Maria Stuarda pour dire que si Le Monde commence à verser dans le people, c'est la fin des haricots (m'enfin, d'autres sites internet dont un "de référence" fait - ou faisait ? - un peu la même chose par moments...).
Re: Les carabistouilles des critiques (et des autres)
[HS]
Oui "hurler" en tout cas dans le poste, ce qui ne signifie pas pour Karajan se mettre en colère ou faire des "Achtung !" terribles comme Solti, mais une voix très portante, assez aiguë avec un accent tonique puissant , d'infinies interruptions pour marquer le rythme avec des onomatopées... Alternant avec des interventions "moelleuses".
Bon tout ça c'est loin mais c'était d'autant plus marquant que Karajan est celui que personnellement j'ai le plus entendu en retransmission compte tenu des circonstances et de l'époque et que les images qu'on diffusait étaient spectaculaires.
C'est un bien vieux souvenir pour moi, mais il faut dire que j'étais fasciné par ce que j'entendais, et d'ailleurs ça me donnait l'impression de mieux comprendre la musique.
Un peu comme les répétitions du troisième acte de Traviata par Toscanini, ça m'a marqué à vie.
Je n'ai plus du tout vécu ce genre de choses depuis des décennies.
B.
Oui "hurler" en tout cas dans le poste, ce qui ne signifie pas pour Karajan se mettre en colère ou faire des "Achtung !" terribles comme Solti, mais une voix très portante, assez aiguë avec un accent tonique puissant , d'infinies interruptions pour marquer le rythme avec des onomatopées... Alternant avec des interventions "moelleuses".
Bon tout ça c'est loin mais c'était d'autant plus marquant que Karajan est celui que personnellement j'ai le plus entendu en retransmission compte tenu des circonstances et de l'époque et que les images qu'on diffusait étaient spectaculaires.
C'est un bien vieux souvenir pour moi, mais il faut dire que j'étais fasciné par ce que j'entendais, et d'ailleurs ça me donnait l'impression de mieux comprendre la musique.
Un peu comme les répétitions du troisième acte de Traviata par Toscanini, ça m'a marqué à vie.
Je n'ai plus du tout vécu ce genre de choses depuis des décennies.
B.
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Re: Les carabistouilles des critiques (et des autres)
Toi aussi ?
Je ne peux plus entendre le finale sans attendre la nuance staccato lungo staccato malencontreusement omise par le clarinettiste sur « Rimorso no ! ».
Et cette voix brisée qui accompagne l’orchestre. J’en ai les larmes aux yeux rien qu’en y repensant !
"Venez armé, l'endroit est désert" (GB Shaw envoyant une invitation pour l'une de ses pièces).
Re: Les carabistouilles des critiques (et des autres)
C'est bien ce qu'il me semblait, parce que Karajan et hurler, c'est assez incompatible... Par contre, comme tu le dis justement, des petites phrases assassines dîtes sur un ton énervé et ensuite des phrases moelleuses comme autour du thé, c'est tout à fait lui ! (assez machiavélique ce personnage) (mais que je trouve fascinant).Bernard C a écrit : ↑30 sept. 2017, 00:09[HS]
Oui "hurler" en tout cas dans le poste, ce qui ne signifie pas pour Karajan se mettre en colère ou faire des "Achtung !" terribles comme Solti, mais une voix très portante, assez aiguë avec un accent tonique puissant , d'infinies interruptions pour marquer le rythme avec des onomatopées... Alternant avec des interventions "moelleuses".
Bon tout ça c'est loin mais c'était d'autant plus marquant que Karajan est celui que personnellement j'ai le plus entendu en retransmission compte tenu des circonstances et de l'époque et que les images qu'on diffusait étaient spectaculaires.
C'est un bien vieux souvenir pour moi, mais il faut dire que j'étais fasciné par ce que j'entendais, et d'ailleurs ça me donnait l'impression de mieux comprendre la musique.
Un peu comme les répétitions du troisième acte de Traviata par Toscanini, ça m'a marqué à vie.
Je n'ai plus du tout vécu ce genre de choses depuis des décennies.
B.
Lombard a été un chef-dictateur en son temps, désagréable en répétitions et criant parfois à ses musiciens pendant le concert (j'ai le souvenir d'un "allez !!!!" jeté aux violoncelles juste avant une attaque dans une symphonie de Brahms... classe...). Je lui reconnais cependant un talent de monter quelque chose d'étonnant en peu de temps (il sait ce qu'il veut) mais au prix d'un clinquant assez déplaisant AMHA.
fin du HS ^^
Re: Les carabistouilles des critiques (et des autres)
La critique du Don Carlos de l’ONP dans le Financial Times réussit une exploit remarquable: elle néglige de mentionner, même en passant, le nom de Ludovic Tézier! Le chef, le metteur-en-scène et tous les autres protagonistes principaux sont mentionnés et discutés. On se demande si ce n’est pas fait exprès...
https://www.ft.com/content/d58bc94e-ae7 ... 4bdda92ca2
P.S. Si le lien ne marche pas (il faut être abonné pour lire le FT), chercher sur Google:
FT Don Carlos in Paris - An opera that lives up to the hype.
https://www.ft.com/content/d58bc94e-ae7 ... 4bdda92ca2
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- Franz Muzzano
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Re: Les carabistouilles des critiques (et des autres)
Ils lui feraient payer ses propos concernant la décision du ROH de ne pas lui accorder deux jours pour un check up à un mois de la première d'Otello ? Pour une fois qu'il y en a un qui l'ouvre...elisav a écrit : ↑15 oct. 2017, 16:06La critique du Don Carlos de l’ONP dans le Financial Times réussit une exploit remarquable: elle néglige de mentionner, même en passant, le nom de Ludovic Tézier! Le chef, le metteur-en-scène et tous les autres protagonistes principaux sont mentionnés et discutés. On se demande si ce n’est pas fait exprès...
https://www.ft.com/content/d58bc94e-ae7 ... 4bdda92ca2
P.S. Si le lien ne marche pas (il faut être abonné pour lire le FT), chercher sur Google:
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Nous n'avons pas besoin d'artistes, nous avons besoin de gens qui ont besoin d'artistes...