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JdeB
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par JdeB » 13 déc. 2017, 12:27
Adalbéron a écrit : ↑13 déc. 2017, 12:24
JdeB a écrit : ↑13 déc. 2017, 12:07
David-Opera a écrit : ↑13 déc. 2017, 12:04
JdeB a écrit : ↑13 déc. 2017, 11:51
la petite minorité de gens qui peuvent voyager, comme nous, peuvent voir des approches différentes. La majorité doit se contenter de ce qu'on lui propose localement (plus les retransmissions)
Oui. Mais il me semble qu'en province les approches restent moins poussées aux extrêmes qu'à Paris - d'ailleurs, une petite mise en scène de Nicolas Joel jouée à Toulouse n'est pas pour me déplaire -, et il y a à Paris d'autres salles pour retrouver des approches plus sobres.
Donc, quel que soit l'endroit en France où il y a au moins un théâtre-opéra, les spectateurs au goût plus traditionnel y trouvent toujours, en sélectionnant bien, leur compte.
oui, et bien c'est une fausse impression. C'est plus radical à Montpellier, Lyon et Strasbourg qu'à Paris.
Mais comment expliquer que cette politique fonctionne mieux à Lyon et à Strasbourg et a fait flop à Montpellier ?
les budgets ne sont pas du tout équivalents...Le niveau moyen de richesse des habitants non plus.
A Lyon, on a Castellucci, à Montpellier son assistante (après avoir eu celle de Warli)
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par David-Opera » 13 déc. 2017, 12:28
DieFeen a écrit : ↑13 déc. 2017, 12:25
Comme quoi même la pravda devrait voyager un peu chez les bouseux...
Je vais à Lyon et à Strasbourg, mais je sélectionne les spectacles sur les noms des metteurs en scène (Olivier Py, Ivo van Hove, Tcherniakov ...) et donc je ne vais pas voir les autres spectacles que je pensais plus tradi.
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par Loïs » 13 déc. 2017, 12:29
JdeB a écrit : ↑13 déc. 2017, 12:07
oui, et bien c'est une fausse impression. C'est plus radical à Montpellier, Lyon et Strasbourg qu'à Paris.
Tu citais Montpellier, je me souviens que sous l'ère Maier, le spectacle de clôture était "co-désigné" par le club lyrique de Mtp (ce qui voulait dire en réalité qu'il s'agissait des goûts de l'inénarrable et adorable Jean-Marie B.) ce qui signifiait une vision très traditionnelle, de l'oeuvre, de la mise en scène mais aussi des voix. Pour autant cela permettait de satisfaire le public (car de manière officieuse il choisissait oeuvre, artistes et production) et de se justifier en dehors d'une ligne générale directrice.
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par JdeB » 13 déc. 2017, 12:30
David-Opera a écrit : ↑13 déc. 2017, 12:28
DieFeen a écrit : ↑13 déc. 2017, 12:25
Comme quoi même la pravda devrait voyager un peu chez les bouseux...
Je vais à Lyon et à Strasbourg, mais je sélectionne les spectacles sur les noms des metteurs en scène (Olivier Py, Ivo van Hove, Tcherniakov ...) et donc je ne vais pas voir les autres spectacles que je pensais plus tradi.
oui, il y a eu un long cycle Carsen à Strasbourg sous Clémeur mais des choses encore plus radicales que Py et Tcherniakov aussi
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par JdeB » 13 déc. 2017, 12:31
Loïs a écrit : ↑13 déc. 2017, 12:29
JdeB a écrit : ↑13 déc. 2017, 12:07
oui, et bien c'est une fausse impression. C'est plus radical à Montpellier, Lyon et Strasbourg qu'à Paris.
Tu citais Montpellier, je me souviens que sous l'ère Maier, le spectacle de clôture était "co-désigné" par le club lyrique de Mtp (ce qui voulait dire en réalité qu'il s'agissait des goûts de l'inénarrable et adorable Jean-Marie B.) ce qui signifiait une vision très traditionnelle, de l'oeuvre, de la mise en scène mais aussi des voix. Pour autant cela permettait de satisfaire le public (car de manière officieuse il choisissait oeuvre, artistes et production) et de se justifier en dehors d'une ligne générale directrice.
oui, mais ce système a vécu après le départ précipité de Maier en 2001. L'influence artistique des clubs lyriques en province est quasi nulle aujourd'hui
Boher et ses troupes devenant clairement une force d'opposition à Koering, Scarpi et Chevalier ce qui a contribué aussi à vider les salles
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par Loïs » 13 déc. 2017, 12:34
JdeB a écrit : ↑13 déc. 2017, 12:31
Loïs a écrit : ↑13 déc. 2017, 12:29
JdeB a écrit : ↑13 déc. 2017, 12:07
oui, et bien c'est une fausse impression. C'est plus radical à Montpellier, Lyon et Strasbourg qu'à Paris.
Tu citais Montpellier, je me souviens que sous l'ère Maier, le spectacle de clôture était "co-désigné" par le club lyrique de Mtp (ce qui voulait dire en réalité qu'il s'agissait des goûts de l'inénarrable et adorable Jean-Marie B.) ce qui signifiait une vision très traditionnelle, de l'oeuvre, de la mise en scène mais aussi des voix. Pour autant cela permettait de satisfaire le public (car de manière officieuse il choisissait oeuvre, artistes et production) et de se justifier en dehors d'une ligne générale directrice.
oui, mais ce système a vécu après le départ précipité de Maier en 2001
Je crois que je ne suis plus retourné à l'Opéra de Montpellier depuis hormis un Macbeth et une Medea (Maier aura beaucoup contribué à mon éducation)
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par JdeB » 13 déc. 2017, 12:36
Loïs a écrit : ↑13 déc. 2017, 12:34
JdeB a écrit : ↑13 déc. 2017, 12:31
Loïs a écrit : ↑13 déc. 2017, 12:29
JdeB a écrit : ↑13 déc. 2017, 12:07
oui, et bien c'est une fausse impression. C'est plus radical à Montpellier, Lyon et Strasbourg qu'à Paris.
Tu citais Montpellier, je me souviens que sous l'ère Maier, le spectacle de clôture était "co-désigné" par le club lyrique de Mtp (ce qui voulait dire en réalité qu'il s'agissait des goûts de l'inénarrable et adorable Jean-Marie B.) ce qui signifiait une vision très traditionnelle, de l'oeuvre, de la mise en scène mais aussi des voix. Pour autant cela permettait de satisfaire le public (car de manière officieuse il choisissait oeuvre, artistes et production) et de se justifier en dehors d'une ligne générale directrice.
oui, mais ce système a vécu après le départ précipité de Maier en 2001
Je crois que je ne suis plus retourné à l'Opéra de Montpellier depuis hormis un Macbeth et une Medea (Maier aura beaucoup contribué à mon éducation)
A la mienne aussi.
Medea c’était il y a 15 ans
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par Adalbéron » 13 déc. 2017, 13:47
JdeB a écrit : ↑13 déc. 2017, 12:27
Adalbéron a écrit : ↑13 déc. 2017, 12:24
JdeB a écrit : ↑13 déc. 2017, 12:07
David-Opera a écrit : ↑13 déc. 2017, 12:04
JdeB a écrit : ↑13 déc. 2017, 11:51
la petite minorité de gens qui peuvent voyager, comme nous, peuvent voir des approches différentes. La majorité doit se contenter de ce qu'on lui propose localement (plus les retransmissions)
Oui. Mais il me semble qu'en province les approches restent moins poussées aux extrêmes qu'à Paris - d'ailleurs, une petite mise en scène de Nicolas Joel jouée à Toulouse n'est pas pour me déplaire -, et il y a à Paris d'autres salles pour retrouver des approches plus sobres.
Donc, quel que soit l'endroit en France où il y a au moins un théâtre-opéra, les spectateurs au goût plus traditionnel y trouvent toujours, en sélectionnant bien, leur compte.
oui, et bien c'est une fausse impression. C'est plus radical à Montpellier, Lyon et Strasbourg qu'à Paris.
Mais comment expliquer que cette politique fonctionne mieux à Lyon et à Strasbourg et a fait flop à Montpellier ?
les budgets ne sont pas du tout équivalents...Le niveau moyen de richesse des habitants non plus.
A Lyon, on a Castellucci, à Montpellier son assistante (après avoir eu celle de Warli)
Je ne comprends pas quelle stratégie peut amener un État à appauvrir certaines institutions localisées à divers endroits de son territoire pour en "enrrichir" d'autres. Mais pourquoi ça marche en Allemagne Seigneur ?! (je ne sais même pas comment ça marche pour les subventions des théâtres allemands mais j'imagine que c'est un système plus performant que dans d'autres domaines, puisqu'il faut parfois 20 ans pour construire 10 km d'autoroute parce qu'on ne sait pas qui doit donner l'argent, l'État fédéral, le Land, etc. ?).
« Life’s but a walking shadow, a poor player / That struts and frets his hour upon the stage / And then is heard no more. It is a tale / Told by an idiot, full of sound and fury, / Signifying nothing. »
— Shakespeare, Macbeth
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par JdeB » 13 déc. 2017, 13:57
Adalbéron a écrit : ↑13 déc. 2017, 13:47
JdeB a écrit : ↑13 déc. 2017, 12:27
Adalbéron a écrit : ↑13 déc. 2017, 12:24
JdeB a écrit : ↑13 déc. 2017, 12:07
David-Opera a écrit : ↑13 déc. 2017, 12:04
JdeB a écrit : ↑13 déc. 2017, 11:51
la petite minorité de gens qui peuvent voyager, comme nous, peuvent voir des approches différentes. La majorité doit se contenter de ce qu'on lui propose localement (plus les retransmissions)
Oui. Mais il me semble qu'en province les approches restent moins poussées aux extrêmes qu'à Paris - d'ailleurs, une petite mise en scène de Nicolas Joel jouée à Toulouse n'est pas pour me déplaire -, et il y a à Paris d'autres salles pour retrouver des approches plus sobres.
Donc, quel que soit l'endroit en France où il y a au moins un théâtre-opéra, les spectateurs au goût plus traditionnel y trouvent toujours, en sélectionnant bien, leur compte.
oui, et bien c'est une fausse impression. C'est plus radical à Montpellier, Lyon et Strasbourg qu'à Paris.
Mais comment expliquer que cette politique fonctionne mieux à Lyon et à Strasbourg et a fait flop à Montpellier ?
les budgets ne sont pas du tout équivalents...Le niveau moyen de richesse des habitants non plus.
A Lyon, on a Castellucci, à Montpellier son assistante (après avoir eu celle de Warli)
Je ne comprends pas quelle stratégie peut amener un État à appauvrir certaines institutions localisées à divers endroits de son territoire pour en "enrrichir" d'autres. Mais pourquoi ça marche en Allemagne Seigneur ?! (je ne sais même pas comment ça marche pour les subventions des théâtres allemands mais j'imagine que c'est un système plus performant que dans d'autres domaines, puisqu'il faut parfois 20 ans pour construire 10 km d'autoroute parce qu'on ne sait pas qui doit donner l'argent, l'État fédéral, le Land, etc. ?).
Mais même si Montpellier a le label Opéra national, l'Etat ne verse même pas 10 % de son budget...Ce n'est donc pas une question d'Etat mais de pouvoir régional.
En période de crise, il faut bien enlever à Paul ce qu'on donne à Pierre, hélas...