Je ne sais pas si elle est abusive (ce qui supposerait une intention), en tout cas elle est fausse. Cela veut dire : "se séparer à l'amiable".Stefano P a écrit : Akh! Nié zasméïatza l’ nam,
Paka nié abagrilasia rouka,
Nié razaïtis’ li palioubovno ?
Nièt! Nièt! Nièt! Nièt!
C'est la ligne que j'ai mise en gras que Fernandez traduit par : "Nous étreindre affectueusement". Il faudrait que quelqu'un qui connait le russe nous dise si cette traduction est abusive...
"Mettre en scène l'opéra" - article de Diapason de septembre 2016
Re: "Mettre en scène l'opéra" - article de Diapason de septembre 2016
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Re: "Mettre en scène l'opéra" - article de Diapason de septembre 2016
Ah oui, mais un quadruple Nièt, c'est typique de l'homosexualité tout le monde sait ça.
Prenons le page des Huguenots qui chante "Non,non non non non non !", n'est-ce pas un travesti ?
Prenons le page des Huguenots qui chante "Non,non non non non non !", n'est-ce pas un travesti ?
"Venez armé, l'endroit est désert" (GB Shaw envoyant une invitation pour l'une de ses pièces).
Re: "Mettre en scène l'opéra" - article de Diapason de septembre 2016
A mon humble avis , Tchaïkovski ou non , compositeur homo ou pas , tout ça n'a que peu de rapport avec ce qu'on voit sur scène depuis un paquet d'années .
Les schèmes homos font partie des accessoires obligés de metteurs en scène prosélytes de leurs propres fantasmes .
Pas seulement les schèmes homos , les fellations et sodomies ...les figures de la monstruosité des corps , le sang , les corps ouverts , les excréments , beaucoup d'éléments des régressions anales sont présents dans les mises en scène .
La folie bien sûr et de plus en plus la dégradation psychique jusqu'aux démences .
la folie est devenue trop banale ...la dégradation ultime d’Alzheimer qui a la vertu de montrer la dissolution des conduites et la dégradation du corps( plus rien n'est retenu, ni les pulsions , ni les sphincters ) est source encore exploitable d'images fortes et scandaleuses pouvant faire spectacle .
Quant aux justifications elles sont faciles à trouver .
Toute haine a son versant amoureux , toute paranoïa sa face homosexuelle , tout désir sexuel son ambiguïté , toute amitié sa sublimation d'un désir latent etc...
Freud et les trois essais sont passés par là . La question est : est ce que ça apporte de la profondeur au texte , est ce que ça dit l’œuvre que le compositeur a écrite ?
Pour moi : non .
Une œuvre doit être interprétée telle qu'elle est écrite , et pas en en faisant "une psychanalyse sauvage" la plupart du temps d'ailleurs stéréotypée et creuse . L'écriture d'un opéra inclut les sublimations et les refoulements que le poème , le roman ( le livret) contient et que chacun peut vivre à sa façon .
Le metteur en scène doit avoir le talent de nous rendre cette œuvre écrite et pas de se faire le prosélyte de ses misérables fantasmes .
Bernard
( qui entend tous les jours les fantasmes d'autrui et qui voudrait bien à l'opéra n'être confronté qu'aux siens propres )
Les schèmes homos font partie des accessoires obligés de metteurs en scène prosélytes de leurs propres fantasmes .
Pas seulement les schèmes homos , les fellations et sodomies ...les figures de la monstruosité des corps , le sang , les corps ouverts , les excréments , beaucoup d'éléments des régressions anales sont présents dans les mises en scène .
La folie bien sûr et de plus en plus la dégradation psychique jusqu'aux démences .
la folie est devenue trop banale ...la dégradation ultime d’Alzheimer qui a la vertu de montrer la dissolution des conduites et la dégradation du corps( plus rien n'est retenu, ni les pulsions , ni les sphincters ) est source encore exploitable d'images fortes et scandaleuses pouvant faire spectacle .
Quant aux justifications elles sont faciles à trouver .
Toute haine a son versant amoureux , toute paranoïa sa face homosexuelle , tout désir sexuel son ambiguïté , toute amitié sa sublimation d'un désir latent etc...
Freud et les trois essais sont passés par là . La question est : est ce que ça apporte de la profondeur au texte , est ce que ça dit l’œuvre que le compositeur a écrite ?
Pour moi : non .
Une œuvre doit être interprétée telle qu'elle est écrite , et pas en en faisant "une psychanalyse sauvage" la plupart du temps d'ailleurs stéréotypée et creuse . L'écriture d'un opéra inclut les sublimations et les refoulements que le poème , le roman ( le livret) contient et que chacun peut vivre à sa façon .
Le metteur en scène doit avoir le talent de nous rendre cette œuvre écrite et pas de se faire le prosélyte de ses misérables fantasmes .
Bernard
( qui entend tous les jours les fantasmes d'autrui et qui voudrait bien à l'opéra n'être confronté qu'aux siens propres )
Sunt lacrymae rerum et mentem mortalia tangunt Énéide I v
Re: "Mettre en scène l'opéra" - article de Diapason de septembre 2016
Vous oubliez le "jamais!" qui signale carrément un transgenre.PlacidoCarrerotti a écrit :Ah oui, mais un quadruple Nièt, c'est typique de l'homosexualité tout le monde sait ça.
Prenons le page des Huguenots qui chante "Non,non non non non non !", n'est-ce pas un travesti ?
Re: "Mettre en scène l'opéra" - article de Diapason de septembre 2016
Merci de nous ramener à la question fondamentale dans ce débat, question qui ne devrait même pas se poser : celle de l'identité de l'oeuvre, au niveau élémentaire.quetzal a écrit : Le metteur en scène doit avoir le talent de nous rendre cette œuvre écrite et pas de se faire le prosélyte de ses misérables fantasmes .
Bernard
( qui entend tous les jours les fantasmes d'autrui et qui voudrait bien à l'opéra n'être confronté qu'aux siens propres )
Contrairement à ce qui a été affirmé ici, la seule information dont un Spectateur lambda a besoin est le nom de l'auteur et le titre à l'affiche.
Re: "Mettre en scène l'opéra" - article de Diapason de septembre 2016
Tout à fait d'accord. Mais c'est tellement plus facile pour le "metteur en scène" de projeter ses propres fantasmes à la scène plutôt que de passer des mois à décortiquer le texte du livret pour bien le comprendre et essayer d'en retranscrire la profondeur. Ce que faisaient les Chéreau, Brook, Strehler, mais qu'aujourd'hui peu de metteurs en scène prennent le temps de faire, car la plupart sont devenus des "industriels" de la mise en scène (duplication "standard" d'une approche stéréotypée à toutes les oeuvres quelles qu'elles soient, ce qui permet de signer plein de productions par an)quetzal a écrit :A mon humble avis , Tchaïkovski ou non , compositeur homo ou pas , tout ça n'a que peu de rapport avec ce qu'on voit sur scène depuis un paquet d'années .
Les schèmes homos font partie des accessoires obligés de metteurs en scène prosélytes de leurs propres fantasmes .
Pas seulement les schèmes homos , les fellations et sodomies ...les figures de la monstruosité des corps , le sang , les corps ouverts , les excréments , beaucoup d'éléments des régressions anales sont présents dans les mises en scène .
La folie bien sûr et de plus en plus la dégradation psychique jusqu'aux démences .
la folie est devenue trop banale ...la dégradation ultime d’Alzheimer qui a la vertu de montrer la dissolution des conduites et la dégradation du corps( plus rien n'est retenu, ni les pulsions , ni les sphincters ) est source encore exploitable d'images fortes et scandaleuses pouvant faire spectacle .
Quant aux justifications elles sont faciles à trouver .
Toute haine a son versant amoureux , toute paranoïa sa face homosexuelle , tout désir sexuel son ambiguïté , toute amitié sa sublimation d'un désir latent etc...
Freud et les trois essais sont passés par là . La question est : est ce que ça apporte de la profondeur au texte , est ce que ça dit l’œuvre que le compositeur a écrite ?
Pour moi : non .
Une œuvre doit être interprétée telle qu'elle est écrite , et pas en en faisant "une psychanalyse sauvage" la plupart du temps d'ailleurs stéréotypée et creuse . L'écriture d'un opéra inclut les sublimations et les refoulements que le poème , le roman ( le livret) contient et que chacun peut vivre à sa façon .
Le metteur en scène doit avoir le talent de nous rendre cette œuvre écrite et pas de se faire le prosélyte de ses misérables fantasmes .
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Re: "Mettre en scène l'opéra" - article de Diapason de septembre 2016
Sur France Musique, "Coline Serreau, une artiste à part entière, Femme de Théâtre et d'Opéra".
http://www.franceculture.fr/emissions/v ... -et-dopera
Elle reparle de son travail sur 'La Chauve Souris', à Bastille, son soutien par Hugues Gall, et l'acharnement de Mortier et Lissner à détruire ses productions.
Pas un mot sur "Manon"...
http://www.franceculture.fr/emissions/v ... -et-dopera
Elle reparle de son travail sur 'La Chauve Souris', à Bastille, son soutien par Hugues Gall, et l'acharnement de Mortier et Lissner à détruire ses productions.
Pas un mot sur "Manon"...
http://fomalhaut.over-blog.org/
"Le problème à l'opéra, c'est son public." Patrice Chéreau.
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Re: "Mettre en scène l'opéra" - article de Diapason de septembre 2016
Pas un mot sur cette production, c'est peut-être encore trop !David-Opera a écrit :Pas un mot sur "Manon"...
Re: "Mettre en scène l'opéra" - article de Diapason de septembre 2016
Ah bon ! ?Autolycus a écrit : Contrairement à ce qui a été affirmé ici, la seule information dont un Spectateur lambda a besoin est le nom de l'auteur et le titre à l'affiche.
Le Spectateur (pourquoi une majuscule ?) lambda, on lui dit Eliogabalo de Cavalli, bon, et alors, ça lui évoque quoi ? IL en fait quoi ?
Parution de ma biographie "Régine Crespin, La vie et le chant d'une femme" ! Extraits sur https://reginecrespinbiographie.blogspot.com/
Odb-opéra
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Re: "Mettre en scène l'opéra" - article de Diapason de septembre 2016
Je traduirai plutôt par l'expression : "nous séparer bons amis".Autolycus a écrit :Je ne sais pas si elle est abusive (ce qui supposerait une intention), en tout cas elle est fausse. Cela veut dire : "se séparer à l'amiable".Stefano P a écrit : Akh! Nié zasméïatza l’ nam,
Paka nié abagrilasia rouka,
Nié razaïtis’ li palioubovno ?
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C'est la ligne que j'ai mise en gras que Fernandez traduit par : "Nous étreindre affectueusement". Il faudrait que quelqu'un qui connait le russe nous dise si cette traduction est abusive...
Lui : Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
Elle : Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère
Mon blog :
https://passionoperaheleneadam.blogspot.fr
Elle : Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère
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