.Quelle déception ce Don Pasquale qui manque totalement de côté pétillant, malgré (ou à cause de) l'agitation frénétique des acteurs qui en font des tonnes. Les voix ne m'ont pas paru bien belles (Danielle de Niese avait été annoncée malade, ça s'entendait). Les décors tristounets
Tristounets ? Gris, sans imagination, pauvres ! On ne reconnait pas l'esprit Pelly. Quant à Danielle de Niese, la voix sonnait acide, voire aigre, sans charme. L'abattage ne suffit pas. Déception moins grande, mais réelle encore pour Joël Prieto (Premier prix du Concours Operalia 2008) entendu à Toulouse dans Falstaff (Fenton) et alors bien plus souple et moins pâle. Les deux barytons (basses) s'imposaient davantage.